Quando sono cominciate ad arrivare i dispacci sull'ennesimo stato di guerra civile in Chad ho pensato che per una strana combinazione le autorità di N'djamena avevano riattivato poco prima di Natale la vecchia frequenza di 4905 kHz nei 60 metri, segnalata a partire dal tramonto (dopo che i 6165 kHz, attivi ultimamente, venivano spenti). Il Chad era tornato sui 60 metri, con bel segnale, dopo una decina d'anni di silenzio. Ma è veramente durata poco. Proprio mentre il popolo dei DXer cercava di sintonizzarsi sulla frequenza per seguire in diretta gli avvenimenti, è arrivato questo flash di sabato 2 febbraio:
Rebels put Chad radio off airE ora su Liberation e AFP leggo la conferma dei saccheggi che hanno devastato la radio nazionale:
Chad state radio went off the air as rebels advanced into the capital, opposition leader Ibni Oumar Mahamat Saleh said. He made the claims in a telephone call from the central African nation's embattled capital, N'Djamena. Saleh said rebels had entered the city and shooting that had erupted in the morning appeared to have died down. He said there were no soldiers in his neighbourhood and the state broadcaster had gone off the air in the morning. "At the moment we are not hearing any firing. The rebels are in the city. Civilians are in the streets. They are watching what is happening," said Saleh, the co-ordinator of Chad's main non-armed opposition alliance.
Chadian rebels penetrated the capital on Saturday and were clashing with government forces there, a French military spokesman said. Colonel Thierry Burkhard, a French military spokesman, said around 1,000 to 1,500 rebels had entered the capital, N'Djamena, and some were approaching the presidential palace. Rebels had grouped outside the capital overnight. Early on Saturday, groups of rebels entered the city and were spreading through different neighbourhoods, the spokesman said.
France's military has about 1,400 men in Chad, about 1,200 of those in the capital. France's embassy in Chad asked French citizens on Saturday to gather in three secure locations, officials said. Chad, a French colony until 1960, has been convulsed by civil wars and invasions since independence from France in 1960, and the recent discovery of oil has only increased the intensity of the struggle for power in the largely desert country.
Les militaires saluent, euphoriques, les quelques habitants de la ville, surtout des femmes, qui sont sortis dans la rue au gré de l’accalmie de dimanche après-midi. Les passants répondent, timidement. Des traces de pillages abondent dans les quartiers résidentiels, où nombre de véhicules 4x4 immatriculés «corps diplomatique» ont été saccagés. Selon les responsables de la sécurité de plusieurs organismes internationaux, les pillages ont été nombreux à travers la ville depuis samedi. Le grand marché de N’Djamena a été en partie incendié par des tirs de l’armée visant les rebelles, puis pillé par la foule, comme l’a été le siège de la radio nationale, a rapporté un témoin.
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Tchad: le grand marché et la radio de N'Djamena pillés et détruitsInsomma in Chad la radio nazionale non esiste più, o è stata seriamente danneggiata. Secondo il governo chadiano, ormai sotto assedio da giorni, i ribelli sono pilotati dal Sudan, il cui intervento è stranamente coincidente con le intenzioni europee di inviare una forza di intervento tra Chad, Sudan (Darfur) e Repubblica Centrafricana. Chissà. La ex colonia francese è un alveare di guai fin dal 1960 e scommetto che resterà tale per un bel pezzo. E qualcosa mi dice che Radio N'djamena non la risentiremo tanto facilmente in onde corte (né tantomeno sulle medie degli 840 kHz dove anni fa - la frequenza è tuttora riportata sulla lista EMWG, ma ho qualche dubbio che fosse molto attiva - era piuttosto regolare). Adesso però l'importante è che si arrivi presto a un cessate il fuoco.
N'DJAMENA - Le grand marché de N'Djamena et la radio nationale tchadienne ont été détruits dimanche par des incendies et des pillages, ont indiqué des témoins à l'AFP.
"Le marché public a été en partie incendié dans la matinée à la suite d'un tir d'obus d'un hélicoptère (de l'armée tchadienne) visant des rebelles", a affirmé à l'AFP un témoin. "Ce début d'incendie a créé un début panique, puis la foule est revenue pour piller tout le marché, le spectacle est désolant ", a ajouté ce témoin, soulignant que le Tchad "retourne en arrière". La radio a été détruite, pillée par la foule, selon un autre témoin. Jusqu'en milieu de matinée un char de l'armée avait gardé le bâtiment puis s'est retiré faute de munitions. Les rebelles se sont alors emparés du bâtiment puis l'ont quitté aussi, selon cette source. "C'est à ce moment-là que la foule s'est précipitée et a saccagé les locaux, cassant les matériels de diffusion, emportant les ordinateurs", a indiqué un responsable de la radio, affirmant qu'elle était désormais hors d'état de fonctionnement.
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