15 febbraio 2008

Burundi: taci, in nome della democrazia

Radio Publique Africaine è una stazione privata di Bujumbura, in Burundi. Dove la situazione non è mai molto allegra sul piano dei conflitti etnici e della libertà di espressione. Da sempre (RPA è stata fondata nel 2000) bersaglio di angherie e improvvisi imbavagliamenti, in questi giorni la stazione è stata invasa da un gruppo armato, tra cui cinque persone "smobilitate" (meno male) dall'esercito regolare. Si sono presentate come Forza per la difesa della democrazia e in questa nobile veste hanno imposto al direttore Emmanuel Nsabimana, di piantarla con tutte quelle trasmissioni contro la corruzione e le violazioni dei diritti umani in Burundi. La notizia viene da una associazione di difesa, Journalistes en Danger, che cerca di fare luce sui numerosi casi di violazione della libertà di espressione in Africa. Non si sa come sia finita per i giornalisti che lavorano a RPA.

Burundi / Bujumbura
Un groupe des démobilisés envahi une chaîne de Radio privée au Burundi

LA RADIO PUBLIQUE AFRICAINE(RPA), chaine privée émettant à Bujumbura, capitale du Burundi, a été envahie, lundi 11 février 2008, par un groupe d’individus parmi lesquels cinq démobilisés de l’armée Burundaise. Des témoins à la radio ont indiqué à journaliste en danger(JED) que « les démobilisés appartiennent à la Ligue des jeunes du Conseil National pour la Défense de la Démocratie-Force pour la Défense de la Démocratie (CNDD-FDD) », parti au pouvoir. Selon des informations obtenues par JED, ces individus sont arrivés de la commune urbaine de Kanyosha, pour protester contre « certains reportages faits sur les ondes de cette radio et qui auraient mis en danger leur vie ».
Interrogé par JED, Emmanuel Nsabimana , directeur de la Radio a déclaré que « ce qui s’est passé à sa station est une mise en scène qui relève d’une campagne d’intimidation contre les journalistes de la RPA en particulier ». Il a ajouté que « ce groupe voulait empêcher la Radio de faire éclater au grand jour certaines vérités sur la corruption, les violations de droits de l’homme et l’insécurité ».

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