30 settembre 2008

Radionomy supera i mille canali Webcast free


Yves Baudechon, responsabile marketing della startup belga Radionomy mi ha gentilmente inviato un aggiornamento sulla piattaforma per il Webcasting segnalata lo scorso anno qui su RP (merci, Yves, pour ces nouveaux renseignements). Radionomy ospita già un migliaio di Web radio a carattere tematico e l'elenco dovrebbe arrivare a 4.000 canali entro fine anno. Sarebbero addirittura 18 mila i candidati beta tester alla creazione di una stazione con Radio Manager, il software di streaming messo a punto da Radionomy. La società è stata creata da Gilles Bindels, Cédric van Kan e, appunto, Yves Baudechon, dopo una prima esperienza con una startup dedicata al mail marketing (poi ceduta a Belgacom Skynet) e dopo l'incontro con Alexandre Saboudjian, appassionato di radio che ha lavorato su progetti Voip e su servizi per la distribuzione di contenuti musicali nei punti vendita. I capitali - Radionomy conta di raccogliere tra i 3 e i 5 milioni di Euro - vengono a titolo personale da Christophe Salanon, ideatore dell'agenzia matrimoniale su Internet Meetic, e dai fondi eValue (tedesco) e Peak Capital (olandese).
Ascolto e trasmissione sono free (Radionomy pensa persino di coprire lei i costi dei diritti d'autore) e il modello di business basato sul revenue sharing pubblicitario in funzione dell'audience. A oggi Radionomy è presente in Belgio, Francia e tra breve nel Regno Unito, ma le sue ambizioni sono rivolte all'Europa e il portale è già predisposto per l'attivazione della sezione italiana. Devo dire che gli amici belgi dimostrano di avere parecchio coraggio, ma la loro piattaforma è ariosa ed elegante e la scelta dei contenuti sembra molto ampia. Ecco un saggio dei canali oggi disponibili:

Sur Radionomy, on trouve :

Des radios de régions

• comme Radionimoise ou Estacweb, la radio 100% troyenne ou encore Actu@Metz Radio sur l'actu à Metz

Des radios dédiées à une communauté

• Radio Mbindane : une radio associative dont l'objectif est de proposer un large éventail de musique Africaine.
• Antille-dom-station : une radio avec une programmation 100% musique antillaise
• Kol 26 : avec une programmation inspirée du meilleur de la musique hassidique.
• canal-croatie : la webradio de la communauté franco-croate.
• Adloun : une radio de la communauté Adlounienne (Liban) rythmée par les mélodies du moyen orient.

Des radios événementielles, dédiées par exemple à des festivals musicaux ou au Festival de Cannes de la Publicité

• Beur FM Fête le ramadan : une radio dédiée au Ramadan 2008.
• Radio Geekchic : la webradio officielle des soirées Geekchic, le lieu de rencontre privilégié des acteurs du web français.

Des radios dédiées à un style musical, créée par des passionnés

• Radio Country Family créée par les clubs du Languedoc Roussillon amateurs de musique Country
• RadioCinema : exclusivement consacrée aux musiques de film.
• France80 : centrée autour de la French Touch des années 80.
• Thundercelt : une webradio qui passe essentiellement de la musique Celtique.
• Radio Orlovi avec uniquement de la musique des pays des Balkans.
• MetalRock06 : La webradio du webzine metalrock06.com, avec une programmation consacrée à l’actu du métal et du rock.
• Medieval K-Os : avec une Programmation Médiévale Fantastique.
• Hip-hop Radio : comme son nom le laisse pressentir, cette radio consacre sa programmation à la musique hip-hop.
• Webacrunck Radio : propose de découvrir le son puissant et le rythme rapide de la Crunk.
• Rock&Rock : tout l'univers du rock ! Composée essentiellement d'oeuvres en provenance directe des meilleurs labels indépendants.
• LYbertY : une webradio dédiée aux artistes et groupes musicaux indépendants et autoproduits. A la découverte des nouveaux talents !

ou dédiées à un artiste ou à un groupe

• Get Back : une radio consacrée aux Beatles ou M-B-C-Radio consacrée à Paul McCartney.
• PriscillangeLive : la première WebRadio du FanSite de Priscilla
• RadioEquinoxe dédiée à Jean Michel Jarre, à ses fans et aux musiques électroniques
• U2 Zoo Station : est une radio d’un fan club du groupe irlandais : U2.
• LaradiodeJohnny : une radio consacrée à Johnny Hallyday.
• TokioHotelLive : une radio de fans du groupe de musique Tokio Hotel.

Des radios consacrées à un centre d’intérêt précis

• CanalPc avec un contenu dédié à l’informatique,
• Vinopop pour les passionnés de tous les Vins et du Pop - Rock !
• MaxiF1 : avec des news sur tous les sports mécaniques avec une priorité sur la Formule 1.
• Radio poker toute l'actu du monde du Poker ou Tout sur le poker.com la radio du site www.tout-sur-le-poker.com
• Belsport : La radio au service du sport régional belge, des clubs, des athlètes, des spectateurs.
• Horoscoperadio : propose d´écouter son horoscope et des histoires mystérieuses sur un fond musical soft et très relaxant.
• Canal Santé : consacrée aux infos et chroniques santé.

Des radios liées à une communauté virtuelle

• uTopia Radio : la radio des fans du jeu Warcraft ou FMEurope : la radio des fans du jeu Football Manager,
• Habbo Radio : une voix de la communauté virtuelle pour ados Habbo

Ou liées à des communautés bien réelles

• Vie scolaire : une radio dédiée à l’actualité de la vie scolaire en France
• Malherbe FM : consacrée au Stade Malherbe de Caen.
• Radio gay open, radio d’une communauté gay ou Rainbow Webradio la radio gay 100% dancefloor ou encore Generation Gays
• Radio RWA : la Radio du site portail WA donnant des informations sur l'Algérie.
• Kabylie24 : Webradio amazighe - Musique et news de kabylie et de la diaspora amazighe dans le monde.
• Yulbiz Radio: La radio des événements Yulbiz, le rendez-vous des bloggers, des geeks et du rock.

Elles peuvent même être créées par l’artiste lui-même

• Menelik l’a fait en créant sa radio appelée BORDELICIOUS
• Pecb FM : la radio de la chorale des Petits Ecoliers Chantants de Bondy.

Ou enfin être dédiée à un site web ou blog particulier…

Musica alla radio: spostiamola sul Web

Le Temps cerca la risposta ai tanti dubbi che riguardano il futuro della musica trasmessa dalla radio. Impossibile pensare che le cose continuino così, non in un'epoca in cui la fruizione di contenuti musicali si sta spostando drasticamente verso i supporti e gli stream digitali. Forse l'unica soluzione possibile, visto che la radio digitale non si decide ad arrivare, sta nell'adattare il grande mestiere del radio-maker alla nuova scienza dei contenuti via Internet, sfruttando un primato culturale e professionale per diventare, prima che lo facciano gli altri, bravi Web radio-maker. E' quello che cerca di fare Idéé Suisse, l'ente pubblico elvetico, con il nuovo portale musicale mX3, realizzato con il contributo di tutti i programmi radiofonici giovanili delle quattro aree linguistiche confederali (più una quinta lingua, l'inglese) e dedicato alla nuova musica prodotta in Svizzera. Ci provano adesso le stazioni radiofoniche francofone, con il nuovo canale Web "Francosonic" e ci sono anche tanti esempi dalle catene radiofoniche commerciali francesi. Diverse radio private nostrane stanno percorrendo lo stesso cammino. Dall'ente pubblico, da Mamma RAI, silenzio quasi tombale, voglia di sperimentare pari a zero. Ma perché?

Les radios organisent la riposte

Guerre de vitesse engagée par les stations pour contrer le flot musical du Net. La RSR va lancer une webradio: Francosonic.

Olivier Horner Samedi 27 septembre 2008

Quand la musique coule à flots sur la Toile, le robinet radiophonique trinque. Dans un contexte global de baisse du média radio due notamment à la concurrence des sites internet d'écoute, les chaînes en général, musicales en particulier, ont été contraintes d'innover. Dernier exemple: la RSR, qui a misé jusqu'ici sur le portail http://www.mX3.ch dédié aux musiques actuelles suisses (avec ses consœurs DRS3 et Rete3), annonce, par la voix de son directeur, Gérard Tschopp, la création imminente de Francosonic. Une webradio musicale développée avec ses partenaires francophones Le Mouv' (France), Pure FM (Belgique) et Bande à part (Québec).
L'accès à la musique partout et en tout temps a obligé les diffuseurs traditionnels à développer des stratégies d'accessibilité des programmes et à réfléchir aux moyens de diffusion mobile. L'offre sur Internet proposée par les radios de l'ère FM s'est accrue depuis l'avènement des baladeurs numériques et l'omniprésence des webradios. Aujourd'hui, la disponibilité d'émissions en téléchargement (podcasting) est colossale. Réécouter en différé sur le Net des émissions ou simplement s'y connecter pour entendre une chaîne traditionnelle (La Première ou France Inter) en direct tient de la sinécure. Sans compter les produits audio particuliers d'information (dossiers et reportages multimédias), des playlists ou chroniques spécifiques. Là aussi, c'est une consommation à la carte et à la demande qui domine.

L'art des sélections musicales

Mais quel est plus particulièrement l'avenir des radios musicales? Quelle est leur place face à MySpace Music et tous les sites qui permettent une écoute quasi sans limites? Christophe Sabot, directeur délégué des médias musicaux à NRJ Group (NRJ, Nostalgie entre autres), s'est récemment exprimé sans détour dans Musique Info Hebdo, revue française professionnelle: «Je pense que, si la radio musicale n'est pas plus rapide qu'Internet, elle n'a pas d'avenir. Nous avons les moyens d'être en possession de titres avant qu'ils ne se retrouvent sur les réseaux internet. Diffusons-les à ce moment-là.» C'est une guerre de vitesse qui semble donc se jouer, histoire de court-circuiter sans relâche la concurrence. L'un des hommes clés du plus gros groupe privé français d'audiovisuel et divertissement poursuit sur les stratégies et complémentarités futures: «Je considère qu'Internet est le meilleur ami de la radio et que la radio est la meilleure amie d'Internet. Notre cœur de métier est de savoir faire des sélections musicales. Il y a donc trois niveaux sur nos sites internet: un player de plus en plus interactif, le développement des webradios, et enfin la smart radio interactive (ndlr: radio personnalisée).» NRJ lance ainsi quatre nouvelles webradios spécialisées (axées nouveautés, 100% française, electro et techno).
Les radios du service public préfèrent elles miser sur des webradios thématiques. Ainsi de Radio France disposant de webradios du goût, du livre ou des Français à l'étranger. Pour le patron de la RSR, Gérard Tschopp, «l'avenir des chaînes de service public sur Internet ne réside pas dans la diffusion de musiques».



29 settembre 2008

La radio, Internet e i suoi fan, una analisi sociologica

Come si comportano gli ascoltatori più affezionati di un programma radiofonico? Quali sono le loro attività di "fan" nei loro rapporti con la stazione ascoltata e come si articola questa relazione, soprattutto oggi e grazie all'esistenza di un mezzo interattivo come Internet e le sue mille occasioni di discussione e, perché no, di creatività parallela, magari alternativa e parodistica rispetto ai contenuti preferiti?
Sono domande per cui la BBC ha cercato una risposta anche con l'aiuto di alcuni istituti universitari britannici, che in questi ultimi mesi hanno portato avanti diverse iniziative di ricerca, come spiega oggi questo post dei BBC Radio Labs (correte sull'originale per non perdere i numerosi link). Un post abbastanza inedito perché per una volta si discosta dalle solite problematiche tecnologiche per affrontare questioni più propriamente sociologiche.
Sono domande che mi pongo evidentemente anch'io, visto che oggi - guarda tu la coincidenza - i forum radiofonici della RAI hanno riaperto, dopo più di un mese, lo spazio "I nostri podcast", dove tanti ascoltatori si scambiano informazioni e file su trasmissioni già andate in onda. Ho scoperto per caso che intorno ai programmi culturali, letterari e musicali esiste una comunità di appassionati che collezionano, riascoltano, commentano... Una piccola folla di persone curiose e speciali unite dalle suggestioni della radio e continuamente impegnate in un dialogo sommesso e gentile attraverso Internet. Nelle settimane di silenzio del forum il dialogo ha subito un rallentamento e da oggi può riprendere. Purtroppo non del tutto indisturbato perché nel frattempo i forum della RAI sono stati dirottati da provocatori animati da dubbie motivazioni politiche, che cercano di occupare tutto lo spazio possibile per sterili polemiche fuori tema.
Ancora una volta che differenza rispetto alla qualità della discussione e dell'analisi in analoghi spazi rivolti a chi ascolta i programmi della BBC. Qui i provocatori vengono tenuti a debita distanza dai moderatori e dalle regole non scritte di una costruittiva convivenza nel cyberspazio. E nei prossimi giorni, annunciano i Radio Labs, un blog di solito schierato sui fronti più avanzati dello sviluppo software per il Web 2.0, la crossmedialità, la radio digitale, ospiterà gli interventi dei ricercatori che hanno studiato i risvolti sociologici della cosiddetta "fan culture". Non stiamo parlando di analisi superficiali, basta guardare ai titoli dei prossimi interventi (che ovviamente riprenderò qui): "Contrasting Interactivities: BBC Radio Message Boards as an Extension of and Break from Radio's History of Listener Participation", "Online fan cultures around The Archers" (The Archers è una soap radiofonica in onda sulla Beeb da più di mezzo secolo), "Specialist Music and Public Service Media"... Tanti preziosi esempi di come un semplice programma radiofonico possa coinvolgerci, farci sognare, mettere in gioco la nostra intelligenza, darci lo spunto per inventare cose nuove (come nei forum non ufficiali di The Archers, dove gli ascoltatori riscrivono e trasformano le trame). Esempi di come funziona quella "cultura della convergenza" analizzata nell'omonimo testo di Henry Jenkins, direttore del Convergence Culture Consortium del MIT di Boston.
E invece i forum riservati all'eccellente programmazione di RAI Radio 3, fino a l'altro ieri frequentati dalle gentildonne e dai galantuomini de I nostri podcast, non possono volare altrettanto alti, appesantiti come sono da un fango che puzza di squadrismo lontano un miglio, il sintomo più desolante della malessere che ci sta trascinando via.

Fan cultures in radio
(from Radio Labs by Tristan Ferne)

TOGs, Bourdieu, habitus, mirroring, fan-tagonism, cultural capital, Mustardland and Chuffer Dandridge. Do these mean anything to you? Sound interesting?
This week the Radio Labs blog is going to be leaving the world of technology we normally write about and will look at another side of the internet. For the past year or so I have been working with three universities on a study of the online behaviours of listeners and fans of BBC radio and over the rest of this week we're going to be publishing guest posts from each of the researchers on their case studies; interactivity on the BBC Radio messageboards, the off-BBC activity of fans of Terry Wogan, fan cultures around the Archers and how the BBC serves specialist music fans.
The project has been jointly funded by the BBC and the Arts & Humanities Research Council (AHRC) in an initiative aiming to enable collaborative arts and humanities research between the BBC and universities in the UK. At the beginning of 2007 the BBC's Innovation Culture team sent out a Call for Proposals. I had just read Henry Jenkin's Convergence Culture and I was interested in how fans of TV and radio programmes (but BBC Radio in particular) use the internet to interact around programmes and potentially extend the experience of the programme. Things like discussion forums speculating about the plot, fan fiction or user-generated videos based in the fictional world. I was hoping to answer questions like what benefit and value do the fans derive from this behaviour? Does it make them love the programme more? How can fans affect what programmes are made or how the story goes? What benefits are there for the programme makers? And what happens when programme makers try to stop fans making this kind of material?
I was then lucky enough to get into contact with a number of leading researchers in the fields of radio, music and fan studies and we were successful in our bid for funding. Many rail journeys between London, Birmingham and Cardiff ensued and we've ended up with four linked case studies - linked but running fairly independently and using different methods. The culmination of the project happened last week when we had a day presenting the findings to my BBC colleagues and now, over the course of this week, there will be four Radio Labs posts, one from each of the case studies...

"Contrasting Interactivities: BBC Radio Message Boards as an Extension of and Break from Radio's History of Listener Participation"
Bethany Klein, University of Leeds

"TOGs - 'This Ordinary Group'" - Official and Unofficial Listener Activities around Wake Up to Wogan
Matt Hills, Cardiff University

"Online fan cultures around The Archers"
Lyn Thomas, London Metropolitan University

"Specialist Music and Public Service Media"
Tim Wall and Andrew Dubber, Birmingham City University

I hope you enjoy them.

Inventori, anche padre de Moura prima di Marconi?

Ho scovato sulla testata online Jornal Nortão un elenco di risorse Internet e librarie dedicate ai pionieri della radio e televisione brasiliana. Tra gli apripista spicca la figura di padre Roberto Landell de Moura un sacerdote cattolico di Porto Alegre iscritto nel nutrito club degli inventori la radio prima di Marconi. Secondo l'edizione portoghese di Wikipedia e soprattutto secondo lo studioso César Augusto Azevedo dos Santos in una conferenza del 2003 (Landell de Moura ou Marconi, quem é o pioneiro?) Padre de Moura avrebbe effettuato esperimenti di trasmissione senza fili su distanze di otto chilometri almeno un anno prima del 1895 di Pontecchio. Recentemente ci sono state grosse discussioni tra il partito italiano dei marconiani assoluti e le autorità del piccolo comune elvetico di Salvan, nel Vallese, dove Marconi trascorreva le sue vacanze montane e dove, a quanto sembra, l'inventore portò avanti i suoi primi veri esperimenti. L'ITU ha già concesso a Salvan lo status di Berceau (culla) des Télécommunications. E se adesso salta fuori che la vera culla è il Brasile?

Pioneiros do rádio e da televisão no Brasil

São dezenas, centenas os que abriram os caminhos para o mundo do rádio e da televisão no Brasil. Aqui estão algumas dicas de contato com a memória de alguns deles. Falaremos de três personagens emblemáticos do rádio e da televisão no Brasil: Roberto Landell de Moura, Edgard Roquette-Pinto e Assis Chateaubriand.

Rádio no Brasil

Aprimeira transmissão radiofônica realizada no Brasil ocorreu na Exposição do Centenário da Independência do Brasil em 1922, mas a primeira estação a transmitir regularmente foi a Rádio Sociedade do Rio de Janeiro - PRA-A - inaugurada por Roquete Pinto e Henrique Moritze, em 20 de abril de 1923.
A esses dois pioneiros juntaram-se outros como Elba Dias que fundou logo a seguir a Rádio Clube do Brasil - PRA-B e um grupo pernambucano que em 17 de outubro de 1923 iniciou as transmissões da Rádio Clube de Pernambuco.
http://www.collectors.com.br/CS05/index.shtml

Família Ganzo - Os Pioneiros da Telefonia no Sul do Brasil… e do Rádio, Petróleo, etc.

Site destinado a contar a história da família Ganzo, originária da Ilha de Lanzarote, arquipélago das Canárias. Neste site, temos o prazer de mostrar e comentar sobre todas as pessoas que de uma maneira ou de outra, contribuiram ou contribuem para a continuação desta saga iniciada em 1866.
http://familiaganzo.blogspot.com

Fábio Pirajá - Radionauta

Neste site você vai encontrar algumas das mais interessantes peças de Rádio, Televisão e Publicidade já produzidas no Brasil. Ele se destina àqueles que gostam do universo radiofônico, pesquisadores e estudantes de comunicação, marketing, rádio e TV, jornalismo, cinema e publicidade. Você poderá usar o conteúdo desta homepage, com o devido crédito a seus autores, para trabalhos, monografias e estudos científicos para as áreas a que se destina.
http://www.locutor.info/

Gravações dos Anos Dourados do Rádio Brasileiro
http://www.locutor.info/audioEradeOuro.html

Uma breve história do Rádio AM no Brasil
http://www.radialistasp.org.br/hist_radio.htm

David José Lessa Mattos
Pioneiros do Rádio e da Televisão no Brasil, volume 1.

Os depoimentos reunidos neste livro " o primeiro de uma série " fazem parte do acervo documental da Associação dos Pioneiros, Profissionais e Incentivadores da Televisão Brasileira, entidade presidida pela ex-atriz e escritora Vida Alves. Trata-se de um acervo bastante diversificado, contendo, além de material fotográfico e impresso, 140 depoimentos de artistas e profissionais que atuaram nos tempos pioneiros do rádio e da televisão, nas décadas de 40, 50 e 60. Este primeiro volume traz 7 dessas entrevistas colhidas por Vida Alves: Álvaro de Moya, César Monteclaro, Dias Gomes, José Bonifácio de Oliveira Sobrinho (Boni), Lima Duarte, Marcos Rey e Walter Avancini. (Sinopse: Site Submarino).

Vida Alves

Era cantora-mirim, e gostava de imitar Carmem Miranda. Precisava colaborar com a "renda familiar" e assim conseguiu um papel de "menino", na novela "A Vingança do Judeu", dirigida por Oduvaldo Viana, na PRA-5 Rádio São Paulo. Daí a receber o primeiro contrato foi um passo.
http://br.geocities.com/tevebrasil/vida.htm

A Luta Continua

Em nome da Pró-TV – Associação dos Pioneiros, Profissionais e Incentivadores da Televisão Brasileira, aqui estou eu, Vida Alves, sua presidente, para dizer a todos que a nossa luta continua. E sua finalidade é montar o Museu da Televisão Brasileira. Ou melhor, que fique claro, daqui por diante, o Museu do Rádio, da Televisão e Novas Mídias.
http://www.microfone.jor.br/vidaalves.htm

28 settembre 2008

"La limba" su Radio Uno

Un comunicato stampa della Regione Sardegna annuncia che a partire dal 29 settembre i bollettini regionali di Radio Uno (1062 kHz) trasmetteranno per la prima volta nella storia della RAI tre spazi in lingua sarda il lunedì, mercoledì e sabato. Gli orari sono quelli dei giornali radio regionali, alle 12.35 nei feriali fino al sabato e alle 14.10 la domenica. In inverno è possibile cercare di sintonizzarsi su Cagliari in onde medie anche di giorno, specie sulle coste tirreniche e siciliane. Una bella opportunità per identificare con sicurezza un impianto radiofonico locale. La Corsica, di converso, sulle stazioni di Frequenza Mora di Radio France, ha già adottato da tempo l'uso della lingua locale.
La lingua sarda approda a Radio Sardegna

Sulle frequenze di RadioUno, dal lunedì al sabato alle 12,35 e la domenica alle 14,10 una trasmissione quotidiana di circa 25 minuti. Il lunedì, il mercoledì e il sabato andranno in onda i programmi in lingua sarda. Il ruolo attivo della Regione.

CAGLIARI, 26 SETTEMBRE 2008 - La lingua sarda approda a Radio Sardegna, conquistando una striscia quotidiana con tre giornate su sette dedicate alla limba. Da lunedì 29 settembre la sede regionale Rai trasmetterà, sulle frequenze di RadioUno, dal lunedì al sabato alle 12,35 e la domenica alle 14,10 una trasmissione quotidiana di circa 25 minuti. Il lunedì, il mercoledì e il sabato andranno in onda i programmi in lingua sarda, secondo l'accordo stipulato con il Ministero delle Comunicazioni e la Regione.
"Addisòra" è il titolo del programma che andrà in onda il lunedì, mentre il mercoledì sarà la volta di "Ego/Deu/Zego" (da tre dei quindici modi diversi di dire "io" in sardo): alla prima puntata, in programma il 1° ottobre, parteciperà l'assessore regionale della Cultura, Maria Antonietta Mongiu. Infine, "In limba" è il titolo del programma inserito nel palinsesto del sabato.
"E' un momento storico, che deve portare a nuovi obbiettivi, come la riapertura del Centro di programmazione di Rai Sardegna - commenta l'assessore Mongiu -. La sede Rai di Cagliari è stata la prima ad aprire in Italia nel dopoguerra, e ora è nuovamente Rai Sardegna che, per prima, usa la lingua sarda come lingua ufficiale del servizio pubblico".
"E' la prima volta che la Rai introduce ufficialmente la lingua sarda nella sua programmazione - spiega il direttore della sede Rai della Sardegna, Romano Cannas -. Siamo soddisfatti di legittimare in questo modo il servizio pubblico, nel rispetto della legge 482 del 1999 sulla tutela delle minoranze linguistiche storiche".

Brasile, Radio digitale: e se il gol arriva dopo?

Sto apprendendo dai siti Web brasiliani che il 15 ottobre il locale Ministero delle comunicazioni riceverà ufficialmente i risultati dei test condotti in questi ultimi dodici mesi sui principali sistemi di modulazione numerica. Si tratta di decidere sul passaggio alla radio digitale in una nazione dove la radio continua ad avere una enorme importanza. Sembra però che ci siano già le prime guerre di religione tra fautori di HD Radio (l'associazione delle emittenti commerciali ABERT che ha appena annunciato ufficialmente di appoggiare il sistema Ibiquity) e gli altri, DRM e DAB in testa. Sembra che HD Radio a parte, i dati raccolti non siano sufficientemente completi e che la radio digitale made in USA possa avere la meglio.
La cosa che mi ha fatto morire dal ridere è che Felipe Zmoginski, scrivendo questa breve corrispondenza per Plantão INFO, ha trovato una delle obiezioni più sensate - dal punto di vista carioca - all'introduzione del digitale. A parte il maggior consumo di energia - e quindi di batterie - di un ricevitore digitale (siamo in Brasile, non nel ricco occidente che in batterie per i suoi gadget spende un badalucco di quattrini)... La radio digitale introduce un ritardo di diversi secondi dovuti alla codifica. Come cavolo facciamo coi risultati di calcio se sulle stazioni analogiche il gol arriverà prima?

Padrão de rádio digital gera discórdia

Felipe Zmoginski, do Plantão INFO
Sexta-feira, 26 de setembro de 2008

SÃO PAULO – O ministério das Comunicações vai receber, dia 15 de outubro, um conjunto de testes sobre dos os padrões de rádio digital.
Assim como o país viveu uma polêmica em torno de qual padrão de TV digital deveria adotar, o ministério das Comunicações agora avalia qual padrão de rádio digital escolherá. Na disputa está padrão IBOC, desenvolvido nos Estados Unidos, e os padrões europeus DRM (Digital Raio Mondiale) e DAB (Digital Áudio Broadcasting).
Um grupo formado por técnicos da Universidade Mackenzie, Anatel e Abert (Associação Brasileira das Empresas de Rádio e TV) realizou testes ao longo dos últimos meses e deve encaminhar até o dia 15 de outubro um relatório para o ministério das Comunicações.
A Abert defende claramente a adoção do padrão americano IBOC. No site da Abert, há um comunicado afirmando que, no dia 15, o relatório do grupo indicará o padrão americano por ser o único que se adequa às necessidades brasileiras.
Os técnicos do Mackenzie, no entanto, não devem assinar este relatório. Segundo a universidade, os testes com o IBOC foram adequados, porém não há testes suficientes para analisar as outras opções. O Mackenzie defende que o relatório só seja produzido quando houver uma comparação equilibrada dos três tipos de padrão disponíveis.
Com Iboc, o sistema de rádio digital apresentou mesmo alcance do sistema analógico e qualidade de sinal superior. A demanda por energia, no entanto, cresce com a rádio digital, o que prejudica quem usa rádios portáteis, como rádios a pilha ou rádio integrado ao celular.
O sistema digital também apresenta um delay em relação ao analógico. Assim, em eventos ao vivo como um jogo de futebol, quem ouvir a transmissão analógica saberá de um gol ou do fim de quem ouve rádio no sistema analógico.
A Aberta avalia que implementar o sistema digital abrirá novos mercados para as emissoras de rádios, porém a compra de novos equipamentos deve gerar custos elevados para as emissoras.
A Associação calcula que cada emissora deverá investir entre US$ 80 mil e US$ 120 mil para adquirir equipamentos adequados ao padrão digital.

La radio e la crisi di Monaco del 1938

Se vi dovesse capitare di essere a Londra il 9 ottobre prossimo, avete l'opportunità di seguire la presentazione di un libro interessante presso l'ambasciata londinese della Repubblica Ceca. Anche questo libro (vedi post precedente sulla guerra fredda a Berlino) parla del ruolo della radio in una fase di acuto conflitto ma in questo caso l'orologio torna indietro di almeno dieci anni al 1938, l'anno delle ultime illusioni smarrite, dell'incubo sordo che precedette l'inferno della Seconda guerra mondiale. Il pomeriggio (18.30 locali) del Centro della cultura ceca di Londra è dedicato a un nuovo libro intitolato Battle for the Airwaves: radio and the 1938 Munich crisis. Un volume scritto per il settantesimo anniversario di Monaco 1938 da David Vaughan, giornalista di Radio Praga. Nel 1938 a Monaco una riunione tra i capi delle diplomazie tedesca, inglese, francese e italiana sancì uno di quei patti scellerati che la politica riesce sempre a propinare a cittadini cui non resta molto altro da fare se non accettare supinamente. Hitler voleva una parte della Cecoslovacchia e l'Europa gliela regalò in cambio di una promessa di non belligeranza. Credere nelle promesse di Hitler: da allora questo è diventato l'archetipo dell'ipocrisia, a volte (ma quasi mai) involontaria, della politica.
Al volume di Vaughan, che può essere acquistato anche su Amazon, la sezione inglese di Radio Praga ha dedicato questa intervista all'autore:

Battle for the Airwaves: radio and the 1938 Munich crisis

[28-09-2008] By Bernie Higgins

70 years ago, in September 1938, Europe was in the grip of a complex international diplomatic drama, known as the Munich crisis. It culminated in the fateful signing of the Munich Agreement on September 30, when the leaders of Britain, France and Italy agreed to Hitler’s territorial claims on Czechoslovakia in return for a peace that was to last just a year. A fascinating and gripping account of this crisis has been published this week, and I’m delighted to be able to talk about it with its author, my colleague at Radio Prague, David Vaughan:

Your book is called Battle for the Airwaves and it isn’t simply a history or description of the Munich crisis. Its subtitle is ‘Radio and the 1938 Munich Crisis’. What prompted you to write this, I think your first book?

“Yes, it is my first book. I’ve been working in radio for the best part of the last 20 years, and so radio is really my world. I became very interested in this particular aspect of the history of the events leading up to the Second World War from my time spent in the archives of Czech Radio, where I realized that there were a lot of archive recordings from that time. These are not just Czech, but also in various other languages, and also not just from Radiojournal, which was the predecessor of Czechoslovak Radio, but from many different radio stations. That led me to start exploring in other archives, and I discovered that it was possible to put together a mosaic of what happened in the run-up to the Munich Agreement as it was played out on the airwaves – and that of course brings up all sorts of questions about how radio was used at the time.”
Your book is printed in both English and Czech. It’s bilingual in that respect. It is also multilingual because it comes with a CD with many of the recordings which you just mentioned – in German, Czech, Slovak and of course English. It was clear to me from reading your book just how powerful a propaganda tool radio could be.

“It really is very striking, and this is why I wrote the book. I realized that the Munich crisis came just at a time when radio was entering maturity, and that suddenly radio was a medium that you couldn’t ignore. Nazi Germany was very aware of the potential of radio from early on, because Goebbels was a brilliant manipulator of public opinion. The Germans started from the moment that Hitler came to power in 1933 to try to influence public opinion in the Sudetenland - in the Czechoslovak borderlands, where the majority were German speakers. They tried to turn them against Czechoslovakia and they did this very effectively. The Czechs and Slovaks really underestimated the power of this propaganda.
“The CD includes an extract from one of Hitler’s speeches from the height of the crisis, on September 26 1938, just a few days before the Munich Agreement was signed. Here Hitler really is barking – in a terrifying way – with a crowd of 15,000 behind him. And it is interesting that this particular speech was broadcast not just to Germany but was rebroadcast all around the world by many different stations. So you can just imagine the impact on people somewhere in the American Mid-West, for example.”

One point that is made repeatedly in your book is just how relatively new but how powerful and widespread radio was.

“By that time in Germany 75% of households already had a radio. In the United States and in Britain it was similar, in Czechoslovakia the figure was slightly lower, but everybody had access to radio one way or another, and so it was everywhere. Most people hadn’t really thought much about the logical consequences of that, to what extent it made events immediate. These days we hear a lot of talk about globalization or the shrinking world, but it really began then rather than today, because that was the moment when for the first time a politician would be saying something at one end of the world and the listeners would be hearing it at the other end of the world – with immediate impact.”

I think this raises the question that you also raise in your book about the responsibilities of the journalist, because one thing that’s shown in your history is that, for example, American radio was much more probing and effective than the BBC.

“The BBC was in a difficult position, because it was a public service broadcaster – in the sense that we know them today – and therefore it did have a degree of independence from the state, but at the same time the complex relations between public funded organizations and governments weren’t really fully defined. So what you see in the BBC was a great deal of pressure from successive governments in the 1930s - the so-called ‘national governments’ in Britain - and Neville Chamberlain himself, trying to influence what the BBC was broadcasting. And unfortunately Chamberlain was an extremely astute media figure, he knew how to use the media and he did succeed in gaining more or less absolute control over what the BBC was broadcasting.”

Yes, his trips to Germany as you describe them were very stage-managed, and he certainly knew how to manipulate the press. I think you can contrast – with horror – the sombre feeling in Czechoslovakia with the way in which Chamberlain’s ‘jaunts’ to see Mr Hitler were reported by the BBC.

“Yes, I can quote from a BBC report, as Chamberlain is leaving Heston Aerodrome, just west of London, heading off to Munich to sign the Munich Agreement. By that time everybody knows that he has the deal pretty much sewn up, and the presenter’s town is almost euphoric:

Mr Chamberlain is posing and waving his hat with the great air of nonchalance and gaiety, which he adopted once before on the aeroplane, and which I believe he adopted yesterday when he said ‘It’s alright now’ to people in Downing Street. He doesn’t mind in the least being importuned frequently by the photographers, who shout ‘Mr Chamberlain, Mr Chamberlain, Mr Chamberlain,’ and he beams all over his face, turns back to the Cabinet and says, ‘Oh, I can’t stand any more.’ ‘Nonchalance and gaiety’. That is a mood very different from the mood that existed in Czechoslovakia.

“I think the most moving recording from Czechoslovakia during the crisis is the Justice Minister, Ivan Dérer. On the CD I include a recording that was broadcast at just about the same time as Chamberlain was returning from Munich. You can hear that Dérer is a broken man, that he has seen his country torn apart.
We faced a choice. Either war, a heroic struggle of our armies, but a war we could only lose, a terrible war, which would have ended, not just with the destruction of our valiant soldiers, but with the total annihilation of our nation, with the murder and violation of our women and children, or to accept what the European powers dictated to us in Munich.

You point out in the book that there was a sad echo thirty years later, when Dubček’s voice broke as he addressed the nation after the Soviet invasion.

“It’s the worst thing that can happen to a nation, I think, to have its history imposed upon it, without its citizens having any opportunity to influence it.”
You also raise a lot of very important and interesting questions about the ethics of journalism and the responsibility that individual journalists have – and not just public institutions like the BBC, but individuals themselves. One hero – almost - in this respect in your book is a journalist called Jonathan Griffin. He was an English journalist working in Prague at the time. I’d like to quote from a broadcast that he made to his compatriots. It’s very sobering to compare this with the information that people were receiving from official organs.

Why did the same event, the four-power agreement in Munich, produce opposite effects in the two peoples – for you jubilation, for the people here profound misery?

Because for the moment you have peace, but you have got it, for the moment, on the cheap, at others’ expense. For the moment you have paid for it nothing noticeable except the frightful responsibility of which some of you may be aware. Later on you will find that you have mortgaged the security of Great Britain and her security as a great power, and that by allowing your government to violate solemn pledges and ride roughshod over international justice and morality, you have let loose over Europe an anarchy that may well make the peace that you have so dearly bought uneasy and short.
“That was one of several very moving broadcasts by Jonathan Griffin, who, incidentally, was broadcasting on Czechoslovak Radio – Radiojournal – because his comments would have been far too critical for the BBC. He is one of a good number of journalists during that period, who recognized what was really happening and saw the dangers. I could name several: there was Milena Jesenská, a very well-known Czech journalist, there were a number of American journalists, like Bill Shirer and Ed Murrow, who later went on to become household names in the United States, who really did see what was going on, and I think that, taking the example of someone like Ed Murrow, who was broadcasting to the United States from Prague and other European cities, and Bill Shirer, informing Americans about what was going on, I don’t think it’s pure coincidence that Americans by the time of the Second World War by and large did understand that this was not a distant conflict. I think that radio really had brought what was going on in Europe home to people in America, and they understood by the time the United States entered the Second World War why it was important and why it was also their conflict.”


Un film sulla guerra fredda nelle radio di Berlino


Kalter Krieg im Radio, La Guerra fredda nella radio, è il titolo di un documentario di Ute Bönnen und Gerald Endres prodotto dall'emittente pubblica regionale del Brandeburgo, RBB, nel 2007 e riproposto on air ieri sera su Phoenix, il canale televisivo satellitare (credo che addirittura esista ancora sul satellite analogico Astra) assemblato da ARD e ZDF tedesche con il meglio della loro programmazione e di quella degli enti regionali. Ho cercato di sintonizzarmi sullo stream Internet di Phoenix ma non ci sono riuscito, spero che lo ripropongano una terza volta o che diventi scaricabile. Il film cerca di raccontare il ruolo della propaganda radiofonica come vera e propria arma di una guerra di contrapposizione che se non lasciò moltissime vittime sul campo (nel senso di morti) condizionò in negativo la vita di milioni di persone e seminò sofferenze a non finire a Est, tra i tanti dissidenti dei regimi polizieschi instaurati dopo la fine del conflitto. E vi assicuro, negli anni che precedettero il lancio dei servizi di televisione satellitare diretta, la radio era un medium dominante, specie in quel contesto rappresentato da due mondi separati da una robusta membrana di controlli e restrizioni, permeabile solo alle onde elettromagnetiche. Kalter Krieg im Radio si focalizza sulla guerra di queste onde nell'etere berlinese, (la foto mostra la famosa Casa della Radio in Masurenallee) dove la propaganda non era affidata soltanto a giornalisti e "spin doctor" politici, ma anche ai direttori d'orchestra e ai comici radiofonici. Ecco la scheda del documentario:
Es war ein heißer Kampf: Wer hat die bessere Musik, wo laufen die schöneren Unterhaltungssendungen, welchen Kommentatoren kann man glauben, welche Nachrichten lügen?
Es ging darum, Herzen und Hirne im Kalten Krieg zu gewinnen, und keine Grenzkontrolle, keine Zensur konnte die Radiowellen aufhalten. Der Ätherkrieg in Berlin begann, als sich die alliierten Sieger zerstritten. Die Sowjets betrieben den Berliner Rundfunk, und dachten gar nicht daran, die anderen Alliierten daran zu beteiligen. Also setzten die Amerikaner den RIAS dagegen und die Briten den Nordwestdeutschen Rundfunk. Je heißer der Kalte Krieg wurde, desto heftiger beharkten sich auch die Radiomacher auf beiden Seiten.
Bald war jedoch klar, wer den Sieg beim Publikum davontrug. Viele Jahre blieben die Westsender für die Bevölkerung in der DDR die wichtigste Informationsquelle.
In der Dokumentation kommen Radiomacher der frühen Stunde wie Egon Bahr und Markus Wolf zu Wort, aber auch die Hörer aus Ost und West. Der Film zeigt, wie sich der Kalte Krieg in den Sendeanstalten auswirkte, wie Journalisten zu Propagandisten wurden, - damals, als die Unterhaltungsorchester und das Kabarett wichtige Waffen im Kalten Krieg der Funkwellen waren.
Per nostra fortuna, in attesa che Phoenix riproponga il documentario quello di RBB in realtà è un progetto che si era articolato sulla televisione, la radio e Internet, dove potete ancora trovare un bellissimo sito Web pieno di testimonianze e documenti sonori.

27 settembre 2008

I nativi americani scommettono sulla radio

Quando si tratta di diversità, anzi no, brutto concetto, induce subito a stabilire classifiche... Quando si tratta di varietà etnica, culturale, linguistica, la radio riesce a essere un medium straordinariamente rispettoso e proficuo. A fronte di investimenti limitati la radio permette di coprire in modo relativamente uniforme un territorio (a parte le solite eccezioni orografiche). E' un mezzo accessibile in tutti i sensi, per chi produce contenuti e chi deve consumarli. E permette di stabilire un ragionevole grado di interattività con l'ascoltatore, attraverso una semplice linea telefonica.
E' per questo, racconta il giornalista Mike Janssen in una cronaca dedicata ai progetti di stazioni radio comunitarie portate avanti in diversi territori dei "nativi americani", coloro che con più di una punta di paternalismo siamo soliti chiamare "indiani", che la radio appare vecchia al grande pubblico ma continua a essere fondamentale su scala locale e minoritaria. Nell'autunno scorso la FCC ha cominciato ad accogliere le richieste di concessione di frequenze FM riservate a stazioni locali comunitarie non commerciali e i nativi americani si sono mobilitati, con l'aiuto di una organizzazione chiamata Native Public Media, una costola della National Federation of Community Broadcasters. Sono 37 i gruppi etnici e le tribù che hanno presentato al regolatore americano ben 51 richieste di licenza. Anche se è irragionevole aspettarsi che vengano accolte tutte, visto il gran numero di domande pervenute (secondo Radioforpeople.org nei 12 giorni di durata del bando sono state presentate 350 candidature), ci sarà comunque, scrive Janssen, un cero aumento rispetto al numero di stazioni oggi esistenti (sono 33). Finora le autorizzazioni concesse sarebbero 12.
Vi suggerisco di andare a visitare i siti delle due organizzazioni citate da Mike e già che ci siete date un'occhiata al suo archivio personale su mikejanssen.net, vi troverete bellissime storie come questa.

Native Radio Building Community

By MIKE JANSSEN

As new technologies take hold in the marketplace — and in the minds of consumers — old media are starting to look, well, older. FM radio is no exception. The debut of new cell phones that deliver audio applications spurred predictions of radio’s demise.
But for many communities, radio still promises a way to spread news, share stories and support a cultural or regional identity. This is especially true for the country’s Native American tribes, which have seized a rare chance to start new radio stations as a way of strengthening their communities.
Last fall, many Native people joined hundreds of schools, activists, churches and nonprofit groups that applied for new noncommercial FM stations with the Federal Communications Commission (FCC). Most of these applications were for frequencies in smaller towns and rural areas. (Radio spectrum in larger cities is too crowded to accommodate new signals).
Because the FCC had not accepted applications for noncommercial stations in more than seven years, demand was high. Working to help tribal applicants was Native Public Media (NPM), a spin-off of the National Federation of Community Broadcasters, which advocates on behalf of community stations across the country. NPM focuses on all media, not just radio. One of its goals is to increase Native access to broadband Internet.
But even in the Internet era, radio still suits the needs of Native communities, says Loris Ann Taylor, NPM’s executive director. Cheap and ubiquitous, radio is easily accessible to the poor, the illiterate and the low-tech. Radio also covers great distances instantaneously, making it particularly valuable for tribal communities in far-flung villages.
In Alaska, Native communities use radio to exchange personal messages and keep abreast of potentially dangerous weather. “Radio really reaches across those barriers,” Taylor says. “In Indian country, radio still works.”
For Taylor, empowering Native communities with their own stations also carries a deeper significance. Through locally controlled media, tribal communities gain the power to reflect their Native cultures back to each other — a right denied them throughout decades of persecution and genocide. Taylor still remembers the grade-school teacher who pinched her hand if she spoke her Hopi language in class. “What I find really important about my work is that radio allows us to be who we want to be,” she says. “It’s like freedom.”
Many noncommercial stations around the country focus on community issues. This is especially true of Native stations, which cover topics such as health, education and the environment; feature locally programmed music; and broadcast in Native languages that in some places are spoken by very few people.
With help from Native Public Media, 37 Native nations applied for 51 radio stations last fall. None of the applicants currently operates a station, according to Taylor. Even if some of those applicants fail in their bid for licenses, Native radio could double its U.S. presence. (There are 33 Native stations on the air now.)
It could also branch out geographically. No tribal stations broadcast east of the Mississippi, but last fall’s applicants included the Seneca tribe of New York and the Houma of Louisiana. So far, 12 tribes have received FCC clearance to build stations. Many are now looking for startup funds, pricing equipment costs and planning programming.
One is South Dakota’s Sisseton-Wahpeton Oyate tribe, which once operated a radio station but lost the license when it failed to meet annual FCC requirements. Its drive to regain a station began at the urging of a few tribal members who run an Internet station, says Garryl Rousseau, chair of the new FM station’s board.
Many of the tribe’s 6,000 members want the station to promote their Dakota language, Rousseau says, which is in need of a boost. In a 2003 survey, less than 10 percent of members rated their command of Dakota as either “fluent” or “good,” and half said they couldn’t speak a word. “It hasn’t gotten any better,” says Rousseau. He envisions a radio station that could partner with tribal schools to develop language education programs.
Other tribes face a longer wait to see whether they will receive broadcast licenses, as the FCC sorts out conflicts involving multiple applicants vying for competing frequencies. Among these applicants are the Coeur d’Alene tribe of northern Idaho, where Valerie Fast Horse, the director of information technology, learned of the opportunity to start a station through Taylor. (Both serve on the telecommunications committee of the National Congress of American Indians, an organization of tribal governments made up of 250 member tribes). The Coeur d’Alene reservation covers 345,000 acres and is home to 2,000 tribal members who have no radio station that provides programming about their region or culture, Fast Horse says. They get their news from a station in Spokane, Wash.
Fast Horse says she envisions a radio station that covers local sports, tribal government and the Coeur d’Alene’s culture, music, language and history. The station could also deliver news about forest fires and heavy snowstorms. And perhaps, most importantly, it could help improve the tribe’s relationship with non-Native neighbors. The Coeur d’Alene recently encountered friction with a group of nearby residents over control of resources, says Fast Horse.
“We need to tell our own stories about ourselves in a way that’s suitable to us,” she says. “Others can say what they want — it could be favorable or unfavorable. If we can tell our story, people have another voice to listen to.” 
Mike Janssen a freelance writer and editor based in the Washington, D.C., area. His articles frequently appear in Current newspaper, the trade newspaper covering public broadcasting. His website is mikejanssen.net.
http://www.inthesetimes.com/article/3920/native_radio_building_community

USA, radio dell'ultradestra contro il piano salvabanche

Non piace alle talk radio ultraconservatrici americane il piano di "bail out", di salvataggio (letteralmente di "riscatto"), messo a punto dal presidente Bush per rimediare alla voragine finanziaria che si sta aprendo in seguito al fallimento di banche e fondi di investimento dopo la crisi dei mutui sub prime. Anzi, tutti i commentatori, Rush Limbaugh in testa, stanno gridando al tradimento dei principi fondamentali della destra americana: individualismo, responsabilità personale, nessun intervento della cosa pubblica nel mondo degli affari, poche tasse, nessuna forma di assistenzialismo. Un bell'articolo della Reuters da Atlanta spiega la strana situazione che si è venuta creare, con un blocco di emittenti schierate contro una proposta di legge che dopotutto viene da un presidente dello stesso blocco. Ma ormai Bush non viene più considerato abbastanza repubblicano, gli stessi dubbi che attenuano da sempre la volontà di sostenere il candidato McCain.
Naturalmente, ce n'è anche per i democratici, accusati adesso di voler cavalcare il piano di salvataggio per creare divisioni nello schieramento avversario. E ai democratici, al pari dei repubblicani, viene data la colpa dell'attuale situazione economica.
E' un bel dilemma per gli elettori repubblicani, approvare il piano di Bush equivale a smentire una posizione fortemente contraria all'interventismo e alienarsi una parte di consensi da destra. Ma non accettarlo, significa saltare nel buio di una congiuntura che potrebbe pesare notevolmente sulle prossime presidenziali, spingendo una cospicua parte dei voti verso Obama. E' molto interessante vedere che in questo complicato dibattito stanno entrando a gamba tesa i conduttori di talk show radiofonici che influiscono profondamente su milioni di persone. Ascoltatori che abitano in stati in genere poco ricchi, che appartengono a gruppi demografici poco abbienti, che hanno pochi titoli di studio. Insomma, gente che dalla crisi economica rischia di essere colpita parecchio. In gioco, se ci pensate bene, c'è anche il consenso riservato a Limbaugh e compagnia cantando, i savonarola di una politica becera e piena di pregiudizi che tuttavia ripaga profutamente i suoi accesi predicatori. Rush Limbaugh guadagna un sacco di soldi con le sue quotidiane dosi di odio radiofonico. Che ne sarà di quel denaro se il vento dovesse cambiare e una parte di ascoltatori delusi dovesse voltargli le spalle?

Conservative talk radio rails against bailout
Fri Sep 26, 2008

By Matthew Bigg

ATLANTA (Reuters) - Opposition to a massive Wall Street bailout plan has quickly emerged on conservative talk radio, with hosts and callers saying the rescue undermines principles at the heart of the Republican Party.
Tens of millions of conservatives tune in to AM talk radio, trusting nationally syndicated hosts such as Rush Limbaugh, Sean Hannity, Laura Ingraham and Neal Boortz over media outlets they say have a liberal bias.
"I really don't like this (proposal)," said Lance from North Carolina on the "Today's Issues" program broadcast on Christian radio stations across America.
"This nation was ... built on individualism as far as profit and responsibility. And with us bailing these banks out we're ... saying any time you get into trouble we're going to come bail you out," he said on Friday, in a view echoed by callers on several shows.
President George W. Bush has urged swift passage of the $700 billion measure. But talks in Congress have stalled on the opposition of conservative Republicans, and both parties appear wary of fully backing a measure that could prove an electoral liability.
"If this (plan) was so good, they (Democrats) should pass it. They should brag about it. They should take credit for it. But the Democrats understand that this bill is dirty," said Limbaugh, the most popular of the talk show hosts.
Democrats are aiming to use talks over the rescue plan to get Republicans to repudiate their principles and reject their grass-roots supporters, Limbaugh said.

CONSERVATIVE PRINCIPLES

Talk radio in the United States features long monologues by the host and calls from listeners that often reinforce the host's opinion.
Several conservative talk show hosts argue that they are engaged in a long struggle to return the Republican Party to its guiding ideology of small government, low taxes and strong national defense.
Some view Republican candidate John McCain as an unreliable conservative who has made too many compromises with Democrats on crucial issues such as immigration reform and campaign finance.
Boortz, who calls himself a libertarian, said both parties were to blame for the financial crisis that started in the housing market by encouraging banks to make bad loans.
But he said Democrats now want to turn the bailout plan into a "financial Christmas tree" with goodies for left-wing community groups that could help them during November's election.
"This situation (on Wall Street) does not arise without government participation. It is not the excesses of the free market alone. It is excesses of the free market that are enabled and supported by government action," said Boortz, whose program's slogan is "The Truth Shall Make You Mad."

GINGRICH SPEAKS OUT

Conservative icon and former House of Representatives Speaker Newt Gingrich told Boortz the plan was a bad idea made worse by the intervention of liberal Democrats who wished to add provisions that would enrich lawyers and further weaken the economy.
Thankfully, conservative Republicans had put a stop to it, said Gingrich.
The plan puts conservatives in a bind, and that it was proposed by a Republican president further blurs distinctions, said Alan Abramowitz, a professor of political science at Emory University in Atlanta.
Either they swallow it, violating free market principles they hold dear, or they oppose it and risk seeing confidence in the free market system evaporate.
"This is an ideological problem. If you are conservative and you believe in small government and the free market, if you fail that's your problem. That's the way the market is supposed to work," he said.

Il DX ai tempi del software

Com'è cambiata la radio dei segnali impossibili, quella delle ore strappate al sonno per dare la caccia alle voci capaci di viaggiare per migliaia di chilometri nella quantistica geometria della ionosfera, ora che al posto delle radio, di un accrocchio di transistor e diodi, utilizziamo un convertitore analogico-digitale e un computer con del software dentro?
Il radioascolto estremo, fatto spremendo come un limone le leggi mai scritte della propagazione delle onde elettromagnetiche, ai tempi dell'SDR non rappresenta un cambiamento radicale per gli hobbysti già assuefatti al rituale dell'antenna da studiare con particolare attenzione, dei parametri solari e geomagnetici da analizzare, della registrazione audio da riascoltare mille volte prima di riuscire a capire la sigla, il nome, il numero di telefono o chissà quale altro dettaglio rivelatore che l'annunciatore stava pronunciando a ottomila chilometri da te. A cambiare sono le modalità di cattura. Con il Software Defined Radio il DXing (l'ascolto a lunga distanza di stazioni locali), un hobby equiparabile alla pesca con canna e amo, diventa una battuta di pesca a strascico. L'ultima versione del software di controllo del ricevitore software defined Perseus, scaturito dall'ingegno di Nico Palermo e considerato ormai lo standard di riferimento per DXer delle onde medie di tutto il mondo, consente di catturare e registrare sul disco una porzione di spettro larga 1.600 kHz. Più che sufficiente per "vedere" nello stesso istante una gamma di frequenze che va dai radiofari a tutte le onde medie.
Per chi come tutti noi è abituato a pensare alla radio come a un apparecchio fatto per sintonizzarsi su una frequenza ben determinata, è un salto concettuale non indifferente. Sembra una specie di magia. E invece è proprio così. Con l'SDR possiamo continuare a sintonizzarci in tempo reale su una determinata frequenza, stringendo la nostra finestra di ricezione a poche decine di Hertz. Ma a valle del nostro software c'è sempre un convertitore analogico digitale che ha la capacità di "fotografare" una finestra molto più ampia. E con il computer è possibile non solo "fotografare" ma registrare un film, cioè mettere insieme un fotogramma dopo l'altro e salvare tutto sul disco. Se la velocità di campionamento, la sequenza di questi scatti, è abbastanza veloce, in seguito potrò ritornare sul mio "film" e risintonizzarmi su una qualsiasi frequenza di questa finestra non più in tempo reale.
E' quello che ha fatto l'altra notte Aldo Moroni. Aldo ha utilizzato Perseus e le sue straordinarie antenne, per registrare qualche ora di spettro delle onde medie. E andando l'indomani a rovistare tra i pesci rimasti nella rete ha scoperto un segnale su 1310 kHz catturato alle 5 e un quarto UTC, le 7 e un quarto in Italia (era sabato mattina scorso). Qui la bravura del DXer, la sua esperienza, la sua conoscenza dei meccanismi propagativi stagionali, il suo fiuto e la sua capacità di discernere il parlato in un segnale debolissimo e sporcato dal rumore e dall'evanescenza sono ancora un'arma indispensabile, che non si improvvisa. Su 1310 kHz ad Aldo era sembrato di sentire l'annunciatore dire "en la cumbre de la sintonia", al culmine della sintonia. Ma da quale stazione veniva? Sulle prime, quando mi ha fatto ascoltare una sua prima registrazione, avevo pensato a una stazione colombiana, senza esserne troppo convinto. Aldo non si è perso d'animo e ha fatto una ricerca con Google. Ed è stata una mossa banale ma intelligente, che ci fa capire quanto è cambiato il nostro hobby anche per merito di Internet. Quando la sai usare. Se provate a cercare con Google "en la cumbre de la sintonia 1310" il primo risultato è la home page di Radio Libertad di Arequipa. E se andate, come ha fatto Aldo, a ripulire la registrazione di 1310, sempre con l'aiuto del software, finirete per scoprire, come un archeologo che libera dal terriccio le tessere di un meraviglioso mosaico romano, l'annuncio, quasi commovente nella sua chiarezza, di Radio Libertad, en la cumbre de la sintonia (usate le cuffie sul vostro computer, altrimenti non sentirete bene).
Stiamo parlando di Arequipa, nel Peru, un posto molto lontano da noi. Una stazione che uscirà forse con un kilowatt di potenza o poco più. O magari meno. Una nazione che in Italia, in onde medie, non si ascolta con troppa facilità, soprattutto se considerata che la location di Aldo è a poche decine di chilometri da Milano, in un mare di rumoracci di ogni tipo. Lontana dai favori propagativi delle nostre coste mediterranee. Lontanissima dalle latitudini circumpolari che consentono di sfruttare la linea d'ombra del sole per 20 ore al giorno.
Ai tempi dell'SDR il bravo DXer può diventare un mago. Sempre che abbia la stoffa.

Royalties musicali USA, radio on air contro radio online

La vicenda degli accordi tra chi detiene i diritti musicali e gli "streamer" su Internet per un regime di tariffe meno opprimenti per i poveri webcaster si sta complicando. Il capo di Pandora, uno dei servizi Web tra i più penalizzati dal caro-royalties, Tim Westergren, ha denunciato il tentativo da parte del NAB, la National Broadcasters Association, di bloccare una legge che consentirebbe alle singole stazioni su Internet di negoziare con SoundExchange il prezzo più adeguato. La NAB ribatte di aver spinto in questo ultimo anno per arrivare a una soluzione legale più equa per tutti i player, on air e online.
Credo che in questo fosco clima di alluvionale erosione del risparmio americano, legislatori e titolari di una qualsiasi rendita di posizione debbano sentirsi più inclini al compromesso. Le Web radio rappresentano un segmento molto vitale della net economy, ampie fasce di pubblico giovanile (che purtroppo sul mercato valgono poco perché non hanno grande capacità di spesa) non conoscono altro mezzo per consumare musica. Dopo tutto basta che tutti siano un po' meno avidi.

September 26, 2008
NAB tries to block fee reduction for Web radio

Time is running out on a bill that could pave the way for Pandora and other Webcasters to pay reduced royalty rates, as traditional radio broadcasters are now trying to kill the legislation.

As Congress readies to adjourn, representatives of the National Association of Broadcasters are lobbying lawmakers to stop legislation that would allow anyone streaming music over the Web, such as National Public Radio and Pandora, to continue negotiating with SoundExchange, the body that collects statutory rates for the music industry.
SoundExchange and the Digital Media Association (DiMA), which represents Web radio stations, have been at odds over the fees required to stream music, but the two sides are "optimistic that a deal can be reached," said Tim Westergren, founder of music service Pandora.
The bill, introduced late on Thursday, would allow negotiations between Web radio stations and the music industry to continue and reach a settlement while Congress is adjourned. The two sides need the government's OK before reaching a settlement because they're after a statutory license. Such a license gives Web radio stations the right to stream any copyright songs they want, but also requires them to pay a negotiated rate.
Without the legislation, the talks could come to a halt and the deal could fall through, Westergren said. The bill is scheduled to be voted on the House floor Friday. Congress is expected to adjourn no later than noon on Monday.
Westergren said the NAB's efforts to kill the bill is nothing more than an attempt to stifle the burgeoning Web radio sector, which many in terrestrial radio see as a competitor.
"This bill doesn't effect the NAB at all," Westergren said. "This bill is designed to give us the time to resolve what it looks we're close to getting resolved. The NAB is trying to suffocate the first viable alternative to broadcast radio and is reaching out of their industry to kill another."
Responding to Westergren's statement an NAB spokesman issued this statement: "NAB has concerns related to Congress attempting to fast-track a bill introduced less than 24 hours ago that could have serious implications for broadcasters, Webcasters, and consumers of music. NAB spent more than a year trying to work out an equitable agreement on webcasting rates, only to be stonewalled by SoundExchange and the record labels. We will continue to work with policymakers on a solution that is fair to all parties."
Westergren said that there is nothing in the Webcasting bill that would block traditional broadcasters from reaching their own rate agreement.

26 settembre 2008

Il museo online delle trasmissioni di navi, spie e militari

Per chi ha ascoltato quelle trasmissioni e forse anche per gli appassionati di oggi c'è da rimanere un po' storditi davanti al Virtual Museums of Communications appena aperto da Rainer Brannolte all'indirizzo Utilityradio.com. Questa raccolta di dati, registrazioni d'epoca e materiali illustrativi come lettere e cartoline di conferma e mappe Google dei siti degli impianti trasmissivi (siamo ancora agli inizi, speriamo che ci siano tanti collaboratori) è un monumento alla radio dei professionisti: dei ponti radiotelefonici che instradavano le chiamate là dove il cavo non arrivava, delle navi mercantili e da guerra, della navigazione aerea civile e militare, delle ambasciate in contatto con i loro ministeri, delle agenzie di stampa più esotiche. La collezione che Rainer sta lentamente accumulando insieme ad alcuni amici (si leggono nomi di DXer di prim'ordine come Michael Oexner) comprende liste di frequenze, audioclip e altro materiale sul traffico radio che fino a relativamente pochi anni fa brulicava nell'etere delle frequenze comprese tra 3 e 30 MHz, fuori dalle normali bande assegnate alle emittenti di radiodiffusione internazionale e locale in onde corte.
In gergo si chiamano ancora oggi stazioni "utilitarie" e i collegamenti sono quasi sempre di natura punto-punto, non diffusivo. In quegli anni, diciamo fino quasi alla fine degli anni '80 molto di questo traffico era in fonia, un'altra grossa parte, soprattutto marittima, era in codice Morse, e il resto utilizzava i primi sistemi di trasmissione radiotelegrafica che noi appassionati cercavamo di codificare adattando alla ricezione radio delle telescriventi normalmente in funzione per il servizio telex via filo (io per esempio ho ancora la mia, letteralmente rubata da un armadio di rottami di una agenzia di stampa milanese). Oggi il traffico utilitario esiste ancora, in parte ancora in fonia, ma molto spesso vengono usati sistemi radiotelegrafici che richiedono sofisticati terminali e software di decodifica.
Con i satelliti prima e Internet poi questo mondo, che ci faceva trascorrere ore di grande emozione e non pochi guai con le autorità postali e perfino con la polizia perché con perfetta faccia di bronzo ci ostinavamo a scrivere a stazioni militari per avere le nostre QSL, le "conferme di avvenuta ricezione", è diventato archeologia. Un nostalgico ricordo che una piccola armata di ultracinquantenni mezzi rimpirliti si passa come un prezioso testimone attraverso - guardate l'ironico paradosso - le pagine dei blog e i messaggi di posta elettronica. Gli stessi strumenti che hanno contribuito a spegnere le loro amate stazioni.

MySpace Music, un altro passo verso una nuova radiofonia

In parte radio online, in parte, ma soprattutto, comunità di scambio di "dritte" sui gruppi musicali preferiti, MySpace lancia negli Stati Uniti la nuova versione di MySpace Music con l'obiettivo di inseguire iTunes di Apple sulla strada degli accordi con le major per la ridistribuzione di brani musicali via Internet. Solo che a differenza di iTunes c'è una forte componente di gratuità, di streaming liberamente usufruibile, che mette il nuovo servizio MySpace sullo stesso piano di Last.fm (controllata da CBS), Pandora, o meglio dei più recenti iMeem e soprattutto iLike (chissà quanto durerà questa iDiozia dei prefissi in "i"...), che come MySpace fanno leva sulle playlist compilate da persone in carne, ossa e nickname, non da software automatici.
Qualche mia annotazione a margine. Ho trovato molto intelligente la dichiarazione di Steve Pearman riportata nel flash AFP che vi riporto in calce insieme alla cronaca di CNet. A proposito del "valore" di una comunità online (MySpace ha 120 milioni di iscritti) e della difficoltà di aggregare pubblico e quindi forza pubblicitaria, Pearman a un certo punto dice che se costruire una comunità intorno a un particolare contenuto non è una impresa facile, viceversa "iniettare" contenuti in una comunità che esiste già ed è aperta nei confronti dei contenuti stessi è molto più logico. Condivido pienamente e non è un caso se i grandi "generi" radiotelevisivi hanno fatto proprio questo negli ultimi 90 anni.
La seconda generazione nasce dalla lettura, l'altro giorno di un post sui BBC Radio Labs, che pubblicano una piccola classifica dei browser e dispositivi più utilizzati per accedere ai contenuti podcast della BBC. Da questa classifica si evince che il 7% di tutti i podcast (non vengono forniti numeri) viene scaricato direttamente via wireless su iPhone e iPod Touch, senza più passare dal computer. E naturalmente senza passare dalla radio, senza ascoltare la radio in diretta. Sono cifre che devono far pensare. La radio non si ascolta più live e la musica che piace al pubblico giovanile non si ascolta più alla radio. Ovviamente, proprio da queste due constatazione parte tutta l'idea della digitalizzazione della radio ma mi chiedo veramente se ci stiamo con i tempi. La radio digitale ha impiegato 15 anni per raggiungere, nelle nazioni avanzate, livelli di copertura di gran lunga meno capillari della copertura della larga banda. Ora, con le nuove tecnologie e i nuovi codec si riparte , ma le nuove infrastrutture devono ovviamente partire dalle aree ad alta densità di popolazione. Dove Internet non è un bene scarso o troppo costoso da acquistare. Il modello puramente broadcast della radio è proprio la sua natura universale, ovunque accessibile. Ma col digitale non si può sperare di raggiungere troppo in fretta l'universalità geografica, il che getta una luce incerta sulla radio digitale come possibile soluzione al problema del digital divide. Non parliamo poi del duplice problema delle modalità di ricezione: forse la radio digitale terrestre può avere una valenza determinante per chi ascolta in auto (e in questo senso il ritardo dell'industria dei ricevitori DAB per automobili è in disastroso ritardo). Ma quando si tratta di ricezione indoor, nelle stanze dei quindicenni che da tempo consumano il loro tempo su MySpace, Pandora, Last.fm e compagnia suonando, la radio digitale mostra cospicui difetti.
La musica giovanile non è l'unico contenuto che conta, ma la fedeltà del pubblico giovanile è fondamentale per un mezzo che si sostiene finanziariamente con le tasse dei contribuenti e con i soldi degli inserzionisti. E' loro che dovete convincere, cari amici dell'industria, eternamente neonata, della radio digitale. Ne siete davvero capaci?

MySpace Music a harmony of online community and free radio

24 September

SAN FRANCISCO (AFP) — MySpace is launching a new music service that blends free online radio, community and ways to interact with bands and discover new tunes.
MySpace Music builds on the popular social networking website's strengthening reputation as an online gathering spot for bands both well known and obscure and for the people that love them.
"Music has been a pretty big part of MySpace from the beginning," senior vice president of product strategy Steve Pearman told AFP. "It has really been the heart and soul of the site. We've been figuring out where to go, and part of that is seeing where the music industry is going."
In what is billed as an initial phase of a MySpace Music evolution, the website features unlimited ad-supported streaming of songs along with tools for creating personalized playlists and buying tunes online from Amazon MP3 store.
Along with being able to listen to music free of charge, digitized songs sold at MP3 can be freely copied or moved between iPods or any other players because they aren't shackled by digital rights management software. "You can do a real business moving away from locking content in and by setting content free," Pearman said.
Barriers to copying songs result in "people buying less music and turning to piracy," he argued. MySpace said its partners in the "landmark joint venture" include EMI Music, Sony BMG Music Entertainment, Universal Music Group, Warner Music Group, and The Orchard.
MySpace Music also has software tools to help bands and studios make money from their songs, tours, memorabilia, corporate sponsorships and other "e-commerce offerings."
MySpace has proven itself as a vibrant platform for artists to be discovered, promote themselves, and earn livings, according to Pearman.
MySpace Music users can collect as much music as they like and store it "in the cloud" on the News Corp-owned website's computer servers, meaning they can access the tunes from where ever they wish via the Internet.
People can opt to share playlists with friends on social networking website or to cloak their musical selections from others. "If I make a really cool workout playlist I might let everyone see that," Pearman said. "If I make a Backstreet Boys playlist I might not want everyone to see that."
MySpace believes people are interested in tuning into the tastes of friends and others they trust to help navigate the rising tide of digital music and other content on the Internet. "We are up to our ears in user-generated content," Pearman said. "Now, we are making the next big shift to user-edited content."
And while typical recommendation software at Internet radio websites matches people with bands similar to the ones they seem to like, the MySpace Music model taps into friends to discover new tunes.
MySpace says that it is moving beyond Internet radio to create a place online where people can interact with bands and share discoveries with friends while getting "all you can eat streaming" of music. "It's hard to build community around content," Pearman said, comparing MySpace Music to online radio. "It is much more straight forward to inject content into community and that is the path we are going down."
After its US launch Thursday, MySpace Music is to expand internationally. The website is to be available in Spanish as well as English.

***

September 24, 2008 2:08 PM PDT
MySpace Music makes its debut


Update Sept. 25, 4:47 a.m. PDT: MySpace and the four record labels have officially unveiled MySpace Music.

NEW YORK--Media mogul Rupert Murdoch will officially take on Apple CEO Steve Jobs on Thursday.
That's when MySpace is expected to launch MySpace Music, the music service formed by the world's second largest social network and all four of the largest recording companies, executives from the News Corp.-owned social network said Wednesday.
MySpace executives said the EMI Group, which took much longer to join the venture than its three competitors, will make its entire music library available to the venture. MySpace has also partnered with Sony ATV, which partners with indie distributors like The Orchard, Alternative Distribution Alliance, Caroline, RED, and Fontana.
The service represents the most significant challenge to Apple--at least in terms of firepower--in some time. This is the first time the top labels have all joined in taking a stake in an iTunes competitor.
Among the many challenges the service faces is that it offers no hardware solution. Apple can provide everything a music listener needs--hardware and software. MySpace hasn't attached itself to any popular music player, primarily because the iPod has such a huge market share. MySpace will sell songs, which will come from Amazon, in the MP3 format. This means they are not locked in digital rights management and will play on the iPod and most other devices.
MySpace has long been an Internet concert hall, where bands went to market their wares to the Web, and that's a big part of the reason why the Los Angeles-based site rose to fame in 2004. According to MySpace, 65 percent of its users already have streaming music on their profiles and six billion songs are played every month. On the flip side, neither MySpace nor News Corp., has much experience in music retail; consider that Apple has zoomed past Wal-Mart to music retail's top spot. Some critics have said that something like MySpace Music should have been in place on the site years ago.
But after reviewing the site with the help of Steve Pearman, MySpace's senior vice president of product strategy, it's clear the site has a few things going for it.
The coolest thing I saw was the site's streaming music player. A person can search for music from all four major labels, drag as many as 100 songs into a playlist area and then listen to complete songs without paying a dime. Of course, the music is restricted to PCs and can't be downloaded to mobile devices. Sites like Imeem and Last.fm (owned by CBS Interactive, which publishes CNET News) also have significant head starts in this area, and streaming playlists are integral to the distribution strategy at iLike, another music start-up that has a very close relationship with MySpace rival Facebook.
What MySpace doesn't do is send users to another site to buy. On MySpace Music, the music listed on an artist's profile page will have "Add" and "Buy" buttons. A user can either hit add to include a song to a playlist or hit buy to instantly purchase the music. Amazon users won't even need to create a new purchasing profile. They can use their existing accounts.
The inaugural advertisers on MySpace Music are McDonalds, State Farm, Toyota, and Sony Pictures Entertainment--which will, conveniently, be advertising on all MySpace Music playlists for a week with ads for its forthcoming teen flick, Nick and Norah's Infinite Playlist. That's just a little too perfect.
In addition to advertising support, marketing campaigns, (Toyota will be giving away free songs on Tuesdays, for example) and the Amazon MP3 partnership, MySpace Music will also sell ringtones through a partnership with Jamster. Some speculated that concert tickets and merchandise would also be sold somehow through the store, but that's not present at launch.
MySpace now has more than 120 million users worldwide, according to ComScore.


Radio Gazelle, beffata un'altra volta

A questo punto è quasi lecito pensare che sia un complotto. Il CSA, autorità francese, ha riassegnato la frequenza FM marsigliese dei 98 MHz, tolta a Radio Gazelle e data in un primo tempo a una radio tutt'altro che comunitaria. C'era stato un conflitto istituzionale e il Consiglio di Stato aveva chiesto al CSA di rivedere le sue decisioni. E oggi è arrivata la risposta... Gazelle, direte voi! E invece no. Il progetto approvato è quello di Radio Lina, giudicata più aperta ad altre comunità etniche. Adesso vedremo che succede, ma per Gazelle, storica emittente dei quartieri nordafricani di Marsiglia (trasmetteva dal 1981), le prospettive sono davvero poco rosee.
Le CSA retient Radio Lina à la place de Radio Gazelle à Marseille
AFP 25.09.08

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a sélectionné le projet de Radio Lina sur la fréquence de 98 MHz à Marseille, fréquence qui a longtemps été celle de Radio Gazelle, a-t-on appris jeudi auprès du CSA.
Cette radio associative "entend concevoir et diffuser un programme généraliste interculturel à destination des différentes communautés qui vivent dans l'agglomération de Marseille", a expliqué le CSA dans un communiqué.
La sélection s'est faite "à la suite du réexamen des candidatures non retenues dans le cadre de son appel aux candidatures du 27 mars 2007", a ajouté le Conseil.
Le CSA a également sélectionné Radio Diva, "radio associative intergénérationnelle dédiée à la promotion des musiques, des langues et des cultures latines, européennes et méditerranéennes, pour la fréquence de 101,8 MHz, en réponse à l'appel aux candidatures du 9 avril 2008".
Le CSA engage à présent les discussions pour la négociation des conventions avant la délivrance des autorisations.
Radio Gazelle occupait la fréquence de 98 MHz depuis 1981. En novembre 2007, le CSA avait décidé de retirer sa fréquence à la station pour l'attribuer à Radio France Maghreb. En juillet 2008, le Conseil d'Etat avait annulé la décision du CSA et ce dernier avait demandé en août à Radio France Maghreb d'arrêter d'émettre.
Le Conseil d'Etat avait enjoint le CSA de réattribuer la fréquence en question dans un délai de trois mois.

Messico, ucciso il conduttore anti-sequestri

Stava attaccando alcuni manifesti per protestare contro l'ondata di sequestri che sta imperversando in Messico, quando arrivano dei sicari incappucciati che gli sparano in pancia con la mitraglietta. E' morto così, poche ore dopo le gravi ferite riportate, Alejandro Fonseca Estrada il conduttore di El Padrino, popolare trasmissione della stazione messicana Radio EXA FM, di Villahermosa nel stato del Tabasco. Era un programma dedicato ai giovani e ai loro genitori, ma Fonseca Estrada era molto attivo nel sostegno alle campagne contro la criminalità organizzata. La quale non ha esitato un secondo nel far fuori, con la solita arroganza, l'ennesima voce scomoda.
Tabasco de Luto.
Muere baleado locutor que ponía mantas contra secuestro en Tabasco

Alejandro Fonseca Estrada murió en el hospital luego de que fuera atacado por un comando cuando colocaba los anuncios Roberto Barboza Sosa/corresponsal El Universal

Villahermosa, Tabasco Miércoles 24 de septiembre de 2008 - El conductor de un programa radiofónico falleció en las primeras horas a causa de un balazo que recibió en el abdomen que le disparó un grupo de personas armadas y encapuchadas, cuando el comunicador colocaba en la vía pública mantas contra el secuestro, informó la Procuraduría General de Justicia (PGJT).
El locutor de radio EXA FM, Alejandro Fonseca Estrada, falleció en el hospital donde era intervenido y al que fue trasladado luego de sufrir el ataque.
El occiso conducía el programa familiar de revista matutino “El Padrino” y en el que interactuaba con padres de familia y niños.
La PGJT informó que anoche, alrededor de las 21:00 horas, el conductor de radio, quien también era conocido como “El Padrino Fonseca” se encontraba con sus colaboradores en la transitada esquina de las avenidas Paseo Tabasco y Adolfo Ruiz Cortines, cuando fue atacado a balazos.
Fonseca Estrada había iniciado una campaña antisecuestro que lo llevó a colocar mantas donde se pronunciaba contra ese delito. Entre las mantas que había colocado en la vía pública señalaban: “El secuestrador vive hasta que el ciudadano quiere”, “No al miedo, al secuestro, a la impunidad, a las mentiras”.
Cuando aún le faltaban otras tres, hasta donde estaba con sus ayudantes llegó el grupo de personas armadas a bordo de una camioneta Patriot color azul con placas del estado de Texas, se detuvo frente al locutor y sus seguidores, y le dispararon. Aunque se las fuerzas de seguridad y militares efectuaron un operativo para localizar a los agresores, fue infructuoso.
En el lugar donde fue agredido el conductor de radio, la PGJT encontraron tirado en el suelo un cargador para AR-15.

25 settembre 2008

Radio Eldorado di Sao Paulo, civica e musicale

Sembra veramente una sceneggiatura da film - così dice il giornale O Estado do Sao Paulo nel recensire un nuovo libro dedicato alla storia di Radio Eldorado, una delle più seguite della capitale economica del Brasile e una delle poche stazioni che si possono ascoltare anche da noi in onde medie (700 kHz). Una bella storia narrata in prima persona da Joao Lara Mesquita, che nel 1982 torna in patria da New York, dove era andato a studiare musica alla prestigiosa Juilliard School, con una missione: assumere la direzione della stazione radio di famiglia e trasformarla in una stazione autorevole, importante. Una missione difficile perché Eldorado, fondata nel 1958, in quegli anni stava ancora utilizzando le apparecchiature originali ed era in forte crisi di ascolto. Mesquita riesce a rovesciare la situazione puntando sulla qualità musicale e su un ruolo civico di Radio Eldorado, A Rádio Cidadã, la radio cittadina. Il libro è pieno di ricordi riferiti ai grandi artisti brasiliani, come il grande compositore di samba Adoniran Barbosa, che andava a bersi le sue birrette al bar sotto la radio e poi saliva, si piazzava sul divano più comodo e se la dormiva. O la leggendaria corrispondenza dal rally Parigi-Dakar del 1989, quando per la prima volta un brasiliano rischiò di vincere la gara. Oltre all'articolo di Estado ho trovato anche questo blog, dove è specificato il link all'intervista concessa dall'autore del libro proprio a Radio Eldorado.
Livro relata as histórias de cidadania da Eldorado

João Lara Mesquita, que dirigiu a emissora até 2003, autografa hoje sua obra Patrícia Villalba

Daria uma cena de cinema o momento em que um dos herdeiros de um grupo de mídia nacional chega de Nova York, onde passara algum tempo estudando música na Juilliard School, para recuperar uma empoeirada rádio da família. Contando apenas com equipamentos dos anos 50, ele tenta transformá-la numa das emissoras mais influentes do País. E consegue. Não é filme, mas um dos capítulos do livro Eldorado - A Rádio Cidadã, que o jornalista João Lara Mesquita lança hoje, no Restaurante Dom Pedro.
No livro, João Lara relata os fatos mais marcantes do período em que dirigiu a rádio, entre 1982 e 2003, uma maneira de reconhecer o trabalho dos funcionários que arregaçaram as mangas e estiveram ao seu lado nos momentos mais difíceis da reestruturação das emissoras AM (700 KHz)e FM (92,9 MHz) do Grupo Estado. "A idéia de escrever o livro surgiu lá na rádio quando soube que ia sair da direção. Achei que seria bom registrar aqueles momentos, pela singularidade da história", explica o autor. "Quis fazer uma homenagem aos funcionários que trabalharam comigo, apostaram na rádio. Eu achava que tinha um pouco de obrigação de resgatar essa história."
Eram tempos difíceis, mas de grande entusiasmo. João Lara dá detalhes sobre a aventura de relançamento da faixa FM, em julho de 1982. "Partíamos do princípio de que nossa audiência era formada por gente culta, interessada, curiosa e com bom poder aquisitivo", escreve o autor. Assim, com tato, logo a nova programação rejuvenesceria a então emissora que, nas palavras do ex-diretor, parecia ter parado em 1958, ano de sua fundação. "Eu fazia as mudanças na rádio como se eu mesmo fosse o ouvinte. Naquela época, o padrão era a Rádio Cidade, todas se miravam nela - era um vitrolão, que tocava praticamente só sucesso e tinha muita brincadeira de locutor. Não quisemos ser mais uma."
O lado B dos discos, muito além dos sucessos fáceis que martelavam no rádio, a cobertura esportiva diferenciada e o apoio ao melhor da produção cultural da cidade logo fizeram da Eldorado a preferida dos formadores de opinião. "Procuramos gueto por gueto e, de repente, começou o boca a boca", conta o autor. "Às vezes, você pegava a nossa audiência do mês e via que 100% do público tinha curso superior. Eu ria, porque rádio é conhecido como um veículo popular."
Entre os episódios mais memoráveis da história da Eldorado, João Lara destaca a cobertura que fez do rali Paris-Dacar, em 1989 - "Pela primeira vez, um brasileiro havia conseguido chegar ao fim" -, o Prêmio Cara-de-Pau - uma campanha da rádio pela moralização da política, lançada em 1999 -, a mobilização pelo fim da obrigatoriedade de veiculação da Voz do Brasil e o apoio à difusão musical, com o Prêmio Eldorado de Música, criado em 1984.
Há destaque ainda para o papel da Eldorado na defesa do meio ambiente, como no caso da fundação do Núcleo União Pró-Tietê. O que começou como uma reportagem especial em 1988, acabou se tornando uma grande mobilização pela necessidade de despoluição do rio. "Passados estes anos, temos muito do que nos orgulhar. O Núcleo continua ativo, e muito ativo, até hoje. As duas primeiras etapas de obras foram encerradas com sucesso, e 2 bilhões de dólares foram investidos", anota o autor.
Num relato emocionado, não poderiam faltar histórias engraçadas, típicas de redação. Uma das melhores é a de um encontro entre João Lara e Adoniran Barbosa no elevador do prédio da Rua Major Quedinho, antiga sede da Eldorado. "Proibido por seus médicos de praticar boemia noturna, ele se dedicava à diurna: almoçava no bar Mutamba, vizinho nosso, tomava suas biritas e depois subia para a rádio, onde se instalava num sofá aconchegante, escolhido para a sesta diária. E lá passava as tardes. Todo dia era a mesma coisa", escreve o autor. "Não canso de repetir, e não vou esquecer: foram anos divertidos e lindos. Emocionantes!"

Trecho

O primeiro Prêmio Eldorado de Música foi um tremendo sucesso, com 150 inscritos do Brasil todo. E foi o grande acontecimento musical daquele ano. A final foi uma noitada tensa e animada; os seis candidatos se apresentaram diante de uma casa lotada. (...) Foi uma noite linda, com uma platéia extremamente ativa, formada por muitos músicos, professores, cantores líricos, estudantes e parentes dos candidatos. O público gritava "bravo!", apostava para saber quem seria o ganhador, comentava a apresentação de cada um e torcia.