Domani Moritz Leuenberger, a capo del Dipartimento (ministero) elvetico per l'ambiente, trasporti, energia e telecomunicazioni annuncerà pubblicamente i nomi dei vincitori delle concessioni radiotelevisive commerciali. Da questo annuncio emergerà il quadro dei prossimi dieci anni di emittenza privata in Svizzera. In alcune delle regioni radiofoniche in cui è stata suddivisa la Confederazione le richieste hanno superato la disponibilità di licenze e qualcuno sarà inevitabilmente tagliato fuori. Tra i nodi più intricati quello del ricco bacino di utenza zurighese. Ho selezionato l'articolo di Le Temps e della Neue Zurcher Zeitung per uno sguardo di insieme sulla Svizzera francese e quella tedesca (non mi pare che per l'italiana e Grigioni ci siano gli stessi conflitti di assegnamento).
Cercherò di seguire l'annuncio di Leuenberger e di tenervi aggiornati. Sarà interessante vedere se Sylvio Bernasconi, presidente della squadra di calcio del Neuchâtel Xamax la spunterà con i suoi progetti televisivi...
Cercherò di seguire l'annuncio di Leuenberger e di tenervi aggiornati. Sarà interessante vedere se Sylvio Bernasconi, presidente della squadra di calcio del Neuchâtel Xamax la spunterà con i suoi progetti televisivi...
Le jour où le paysage audiovisuel suisse va changer de visage
Moritz Leuenberger annonce demain les noms des radios et télévisions régionales qui bénéficieront de concessions officielles pour dix ans au moins. Tour d'horizon des enjeux.
Laurent Caspary
Jeudi 30 octobre 2008
Demain, mine de rien, Moritz Leuenberger va marquer le paysage audiovisuel de la Suisse de ces dix prochaines années. Au moins. Le conseiller fédéral, chef du Département de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), annoncera en effet les bénéficiaires des concessions de radios et télévisions locales dans les régions où plusieurs concurrents sont en lice. Si la décision finale incombe au chef du DETEC, celui-ci s'appuie sur les recommandations émises par un groupe d'une dizaine d'experts de l'Office fédéral de la communication (Ofcom).
La bataille fait rage et le petit monde audiovisuel local est en ébullition dans plusieurs régions du pays. A la clé, souvent, la survie pure et simple d'une chaîne ou d'un projet et, dans le cas de l'octroi d'une concession, de l'argent - parfois plusieurs millions - provenant de la redevance fédérale. Car la nouvelle loi sur la radio et la télévision (LRTV) prévoit de redistribuer aux diffuseurs régionaux davantage d'argent que par le passé. Ainsi, les télévisions locales de Suisse se partageront 32 millions (contre 7 auparavant), tandis que les radios toucheront 16 millions au lieu de 9,5. Tour d'horizon des enjeux en Suisse romande.
• Guerre des ondes radios
Pour les radios, la redevance est presque secondaire. En effet, la bande FM n'est pas extensible et est déjà surchargée. «Il n'y a presque plus de place», confirme Caroline Sauser, porte-parole de l'Ofcom. Obtenir une concession, c'est obtenir une place sur la bande FM et donc l'assurance d'avoir un potentiel d'auditeurs. Sans concession officielle, les radios peuvent continuer d'émettre via Internet ou le câble, et éventuellement déposer une demande de concession DAB (Digital Audio Broadcasting), encore peu captée. Autant dire qu'être présent via les ondes hertziennes est actuellement le seul garant d'une viabilité économique.
Le 7 juillet, des concessions non disputées ont déjà été attribuées à Radio Chablais (zone Chablais), Rhône FM (zone Bas-Valais), Radio Fribourg (zone Fribourg), Canal 3 (zone Bienne) et BNJ FM (zone Arc jurassien). Pour cette dernière zone, une seule demande de concession avec redevance a été déposée par BNJ FM (qui regroupe les trois radios de l'Arc jurassien RTN, RFJ et RJB du bouillant Pierre Steulet) qui l'a donc logiquement obtenue. Deux demandes de concessions sans redevances ont également été déposées par Arc FM -où l'on retrouve Pierre Steulet- et deux radios, neuchâteloise et jurassienne, diffusées via Internet et le câble, regroupées dans le projet appelé Première Lune (LuNe).
A Genève, deux radios sont en concurrence. Radio Cité, autrefois «radio des Eglises», est aujourd'hui professionnalisée et compte notamment dans ses rangs l'ex-journaliste star de la RSR, Pascal Décaillet. Meyrin FM, lancée en 1994 par des jeunes passionnés, lui dispute la concession. La zone «Arc lémanique» (Genève-Villeneuve-Yverdon) est au bénéfice de quatre concessions pour six demandes. Deux pôles se font face. D'un côté on trouve la vaudoise Rouge FM et la genevoise Radio Lac, propriétés de l'homme d'affaire Hugues de Montfalcon (LT du 15.03.2008), de l'autre, le pool représenté par One FM et LFM (ex-Lausanne FM).
• Stations favorites
Ces quatre stations sont les grandes favorites. Mais à Genève, la bataille est plus âpre. La ville de Genève a en effet pris fait et cause pour Buzz FM, dans laquelle on trouve le promoteur immobilier Stéphane Barbier-Mueller, également actionnaire de la TV locale Léman Bleu, menaçant ainsi l'historique Radio Lac. Dernier acteur, la station en langue anglaise Léman Local, pilotée par le président du Ge-Servette HC, Hugh Quennec, qui semble avoir peu de chance.
• TV historiques menacées
Les chaînes de TV locales concessionnées auront, outre une part de la redevance, l'assurance d'être diffusées par les cablo-opérateurs de leur région. Les télévisions écartées ne toucheront aucune redevance mais peuvent continuer d'exister sur Internet et négocier elles-mêmes avec les cablo-opérateurs leur diffusion. Des conditions qui rendent leur existence économique très aléatoire. En Suisse romande, Léman Bleu à Genève et Télébielingue à Bienne ont déjà reçu une concession. Elles étaient seules en lice dans leur région. Les trois autres zones de diffusion sont fortement disputées.
• Ambiance délétère
A commencer par celle qui réunit, curieusement, Vaud et Fribourg qui voit s'affronter deux projets. Le premier, favori, est porté par les télévisions régionales dites «historiques» (TVRL, ICI TV, etc.) alliées à la ville de Lausanne, à Edipresse (éditeur du Temps à 44, 7%) et le groupe fribourgeois Saint-Paul (éditeur de La Liberté). Le second projet, qui joue le rôle d'outsider, est celui porté par Hugues de Montfalcon, propriétaire des radios Rouge FM et Radio Lac.
Dans l'Arc jurassien, on retrouve Pierre Steulet, allié au président de Neuchâtel Xamax, Sylvio Bernasconi, dans le projet Arc TV,qui affronte la télévision historique neuchâteloise Canal Alpha. Enfin, en Valais, la concession oblige une diffusion en deux langues. Une véritable coalition de la quasi-totalité des médias locaux s'est regroupée autour du patron haut-valaisan de Radio Rottu, Christian Stärkle, pour disputer au diffuseur historique Canal 9 - première télévision locale de Suisse, fondée en 1983 - la fameuse concession, le tout dans une ambiance des plus délétères.***
30. Oktober 2008, Neue Zürcher Zeitung
Das Warten hat ein Ende
Am Freitag ist es so weit: Die begehrten Radio- und Fernsehkonzessionen werden vergeben. Im Zentrum steht die Frage, ob alles beim Alten bleibt oder Neubewerber eine Sendelizenz erhalten.
ras. Die Ungeduld und Spannung in der Medienbranche ist gross. Denn seit Monaten warten die Bewerber für eine Lokalradio- oder Lokalfernsehkonzession auf den Entscheid aus Bern, ob sie auf Sendung bleiben dürfen oder ob sie neuen Akteuren Platz machen müssen. Die lange Unsicherheit ob der weiteren Zukunft sei eine Belastung für alle Betroffenen gewesen, sagte jüngst Jürg Bachmann, Präsident des Schweizerischen Privatradioverbandes. Die Konzessionierung dauerte länger als erwartet. Warum? Weil das Bundesamt für Kommunikation juristisch gut begründete Entscheide vorlegen will. Es versucht sich zu wappnen gegen allfällige Einsprachen leer ausgegangener Bewerber. Denn solche würden die Zulassung der Sender weiter verzögern. Das langjährige Gezerre um die Jugendradiokonzession, die schliesslich an Giuseppe Scaglione ging, blieb wohl allen Betroffenen in schlechter Erinnerung.
Nun wird also am Freitag Bundesrat Leuenberger die Konzessionsentscheide bekanntgeben. Man wird sehen, ob sich alle drei etablierten Stationen von Zeitungsverlegern gegen die drei Herausforderer behaupten können. Das grosse Interesse an den Radiofrequenzen zeigt jedenfalls, dass die herkömmlichen Medientechniken – trotz Internet- und Hightech-Euphorie – keineswegs zum alten Eisen gehören. Nicht zuletzt kann man mit UKW-Radios ansehnliche Gewinne machen. Vier kommerzielle Konzessionen werden vergeben: drei für den Raum Zürich/Glarus (1,5 Millionen Einwohner), eine für Zürich und Umgebung (920 000 Einwohner).
Die neuen Bewerber
Behaupten müssen sich Radio 24 (Tamedia), Energy (Ringier, NRJ Suisse) und Radio Zürisee («Zürichsee-Zeitung») gegen die Bewerbungen von Roger Schawinski (Radio 1), Giuseppe Scaglione (Betreiber der Kabelradios 105 und Monte Carlo) sowie von Oliver Flueckiger und Frederik Stucki. Bereits neu konzessioniert wurden am 8. Juli 2008 die alternativen Radios Lora (Zürich) und Stadtfilter (Winterthur), da sich für diese Frequenzen keine Konkurrenten gemeldet hatten.
Giuseppe Scaglione entwarf zwei Projekte: 105züri richtet sich an die 15- bis 40-Jährigen im Raum Zürich/Glarus. Neben Informationen will Scaglione ein klar an Neuheiten orientiertes Musikprogramm mit einem Fokus auf Schweizer Produktionen senden; kein Song soll älter als sechs Monate sein. Zudem darf das Publikum mitbestimmen. Es kann via Internet seine Meinung kundtun oder gar eigene Songs hochladen. Journalistischer Nachwuchs soll durch eine Kooperation mit dem Medieninstitut der Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften gefördert werden.
Sein Gesuch für Zürich und Umgebung positionierte Scaglione etwas anders: RMC Züri, eine Weiterentwicklung seines Kabelradios Monte Carlo, richtet sich wie Schawinskis Radio 1 an die 30- bis 60-Jährigen. Auch hier soll das Publikum via Mobiltelefon oder Internet das Musikprogramm mitgestalten können. Moderne Stile wie Lounge, Chill-out, Nu Jazz, Funk oder World-Music werden zum Zug kommen. Zudem stellt das Gesuch Nachrichten in englischer, französischer und italienischer Sprache in Aussicht.
Im Visier des Projekts ZüriLive sind die 15- bis 39-Jährigen, die man mit mehrheitsfähigem Pop und Black Music unterhalten will. Die Initianten haben vor, das Informationsverhalten der Internet-Ära aufs Radio zu übertragen. Laut dem Gesuch werden mobile Reporter – ausgerüstet mit Roller, Laptop und mobilem Breitband-Internet – rund um die Uhr im Sendegebiet unterwegs und auf der Suche nach Geschichten sein. Das Radioangebot will man nahtlos verknüpfen mit einer Website, wo der Nutzer das Musikprogramm nach persönlichen Vorlieben anpassen kann. Hinter ZüriLive stehen Oliver Flueckiger, Student der Betriebswissenschaft und ehemaliger Mitarbeiter bei einem Aargauer Jugendradio, sowie Frederik Stucki, ehemals Chef des Bieler Radios Canal 3 und von ExtraBern.
Gewohnheitsrechte und Vielfaltsprinzip
Roger Schawinski hat für beide Senderäume ein Gesuch eingereicht. Sein Hauptinteresse gilt aber dem grösseren Gebiet Zürich/Glarus, das mit seinen 1,5 Millionen Einwohnern ökonomisch mehr hergibt. Schawinski oder Scaglione haben aber nur eine Chance, wenn ein etabliertes (Verleger-)Radio von Staates wegen den Stecker herausziehen oder kürzertreten müsste bzw. das kleinere Sendegebiet erhielte.
Umstritten ist zudem die Konzession fürs Lokalfernsehen. Tele Züri muss sich bewähren gegen das Gesuch des Winterthurers Günter Heuberger. Der Besitzer von Radio Top und Tele Top bewirbt sich in zwei Konzessionsgebieten, in der Region Nordwestschweiz und in der Region Ostschweiz. Damit steht er zwei grossen Medienhäusern auf die Füsse: in Zürich dem Tele-Züri-Betreiber und «Tages-Anzeiger»-Verleger Tamedia, im Osten mit Tele Säntis dem «St. Galler Tagblatt» (NZZ-Gruppe), welches Tele Ostschweiz betreibt. Wer die Konzession für Zürich bekommt, hat die Pflicht, ein Programmfenster für den Raum Schaffhausen zu betreiben. Dafür erhält er Gebührengelder in Höhe von 1,5 Millionen Franken. Wenn Tele Züri leer ausginge, hätte es die Möglichkeit, weiter zu senden. Ohne Konzession könnte es allerdings in den Kabelnetzen keine Aufschaltung erzwingen. Es wäre dem freien Markt ausgesetzt.
Wird Bundesrat Leuenberger die bisherige Ordnung aufbrechen? Können sich die Verleger auf ein Gewohnheitsrecht berufen? Zweifellos dienen ihre Lokalradios dazu, ihre Stellung multimedial abzusichern. Auf der kommerziellen Ebene sind denn auch medienübergreifende Konzernstrategien zu erkennen. Da verfügt etwa Tamedia auch dank Tele Züri über diverse Vorteile. Ein Entzug einer Konzession liesse sich aber zumindest aus antikonzentrationsrechtlicher Sicht aus dieser Sachlage kaum ableiten. Oder sollen neue Akteure eine Chance erhalten? Letztgenannte argumentieren in ihren Gesuchen denn auch mit dem Vielfaltsprinzip: Dank ihnen sollen die «Grossmachtpläne» der Medienhäuser Tamedia und Ringier durchkreuzt werden. Gemäss dem Radio- und Fernsehgesetz hat ein Herausforderer nicht von vorneherein die besseren Karten als die medialen Matadore. Wenn nämlich mehrere Bewerbungen vorliegen, soll derjenige den Zuschlag erhalten, der am besten in der Lage ist, den Leistungsauftrag zu erfüllen sowie die Meinungs- und Angebotsvielfalt zu bereichern. Hauptkriterium für den Zuschlag ist also die Erfüllung des Leistungsauftrags (siehe Kasten).
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C'e' anche la notizia in italiano qui:
http://www.swissinfo.ch/ita/news_digest/Nuove_concessioni_radiotelevisive.html?siteSect=104&sid=9913852&cKey=1225450796000&ty=nd
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