04 luglio 2008

Radio Suisse Romande: Ingrid, blitz o cash?

Un po' di dietrologia è sempre inevitabile, figuriamoci per storie come la liberazione di Ingrid Betancourt. Ieri per tutta la giornata i blog e i siti dei quotidiani pullulavano di commenti a dir poco scettici sull'efficacia di un colpo militare che appare in effetti troppo perfetto per essere del tutto vero. Ma oggi, scrive LCI, un organo autorevole come la Radio della Svizzera Romanda ha affermato che Ingrid non è stata liberata con un'azione militare, bensì con il versamento di 20 milioni di dollari nelle casse delle FARC. Un'ipotesi che ovviamente le FARC stesse avrebbero tutto l'interesse ad accreditare. L'emittente ha definito sicura e affidabile la sua fonte. Sapremo mai che cosa è successo in realtà? Devo dire che una cosa non la capisco bene. Poniamo che per davvero ci siano state delle trattative con le FARC, che ci sia stato un pagamento. Ma perché le FARC avrebbero dovuto liberare gli ostaggi dopo aver preso i soldi? A quali forme di retaliation avrebbero potuto ricorrere le forze regolari colombiane? Gli ostaggi sono l'arma più devastante nelle mani dei guerriglieri. Finché hanno in mano gli ostaggi è difficile che il governo colombiano possa percorrere soluzioni di tipo militare. D'altro canto, monetizzare gli ostaggi sarebbe altrettanto difficile per le FARC. Su quali basi di fiducia si potrebbe imbastire una trattativa? Come si può fare in modo che i patti siano rispettati da entrambe le parti? Se fosse stata una questione di soldi la Betancourt sarebbe stata liberata prima di questi assurdi sei anni e mezzo. Mi sbaglierò, ma per una volta le dietrologie materialistiche mi sembrano poco convincenti.

La Radio Suisse Romande assure vendredi matin que 20 millions de dollars ont été versés aux Forces armées révolutionnaires colombiennes pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt et de ses quatorze compagnons d'infortune. Les journalistes suisses qualifient leur source de "fiable, éprouvée à maintes reprises au cours de ces vingt dernières années". Cette source a fourni des détails précis sur l'opération, à en croire nos confrères.
"A l'origine de la transaction, assure la RSR, les Etats-Unis, qui comptaient parmi les quinze otages trois agents du FBI." Toujours selon la radio, "c'est l'épouse du gardien des otages qui a servi d'intermédiaire depuis son arrestation par les forces régulières colombiennes. Elle a permis d'ouvrir un canal de négociations avec les preneurs d'otages et d'obtenir de leur gardien, Geraldo Aguilar, qu'il change de camp."

Difficile à vérifier

Un accord "commercial" avec les Farc expliquerait le fait que l'opération s'est déroulée sans la moindre anicroche. Elle expliquerait aussi, selon la RSR, qu' "aucune vidéo complète de l'opération n'a été diffusée, alors, qu'en général, ce type d'opération est toujours filmé de bout en bout par un membre du commando."
L'information de RSR est difficile à vérifier. D'autant qu'il n'est pas du tout de l'intérêt du président colombien de laisser à penser que Bogota a abandonné la ligne dure avec ses ennemis. Alvaro Uribe a toujours indiqué qu'il ne négocierait pas avec les Farc et que seule l'option armée était envisageable. L'opération héliportée sans effusion de sang tombe à point nommé alors que Uribe est candidat pour un nouveau mandat à la tête du pays.
De son côté, la France, par la voix du Quai d'Orsay, souligne n'avoir versé aucune rançon. "N'ayant pas été associés à cette opération, nous n'avons pas été associés à ses modalités de financement, si tant est qu'il y ait eu des modalités de financement", souligne le porte-parole.

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