I sindacati francesi si sono mobilitati contro l'eventualità di un cambiamento di regole che consenta a Radio France di espandere il proprio potenziale pubblicitario. Una petizione online appena pubblicata dalle principali sigle sindacali afferma:
Le PDG de Radio France Jean Paul Cluzel et la Ministre de la Culture Christine Albanel envisagent, pour des questions budgétaires, d’autoriser les chaînes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture, France Musique, Le Mouv, Fip, France Bleu) à diffuser de la publicité de marque.
Quoi qu’en disent les intéressés, et quelles que soient les assurances qu’ils donnent, cette décision enclencherait, comme jadis à la télévision, un mouvement irréversible. Ce mouvement conduirait, à moyen terme, à la destruction de l’identité même des stations de Radio France.
Insomma, i fautori della radio pubblica senza pubblicità si oppongono a un possibile snaturamento, un precedente che rischia di creare profonde lacerazioni. Ancora una volta a un italiano sembra di sognare, un movimento di opinione sfavorevole alla privatizzazione del pubblico. La corrispondenza di Marianne2, il sito del periodico Marianne, sottolinea come i primi a essere contrari sono i proprietari delle stazioni private, che come osservava anche il Wall Street Journal due giorni fa, temono molto il valore pubblicitario della programmazione di qualità trasmessa dalla radio pubblica.
Paradoxalement, en apparence, l'intersyndicale s'est trouvée dans cette lutte contre l'ouverture des antennes de la station au « tout venant » publicitaire un allié inattendu : les radios privées.
Ainsi, Virginie Teissier, ancienne directrice de la communication de RTL, récemment nommée à la tête du Syndicat Indépendant des Régies de Radios Privées estime que ce serait là « ouvrir la boite de Pandore. Si cette décision devait devenir effective, Radio France deviendra une radio commerciale, il ne sera pas possible de revenir en arrière ».
La décision inquiète d'autant plus les radios privées que, notamment depuis l'ouverture de la publicité télévisée à la grande distribution, le marché publicitaire est sous tension : « Les professionnels du secteur estiment que si Radio France obtient l'autorisation de faire de la pub de marque, cela entraînerait une perte de 80 à 90 millions d'euros pour les radios privées » ajoute Virginie Teissier qui se dit également choquée par les méthodes de la ministre de la culture : « nous aurions au moins aimé être consultés pour exprimer notre point de vue. Rien n'a été prévu, pas une réunion avec le ministère ! Je comprends la position des dirigeants de Radio-France, la situation financière est difficile, et je conçois que la ministre de la culture, Christine Albanel, se dise favorable à un assouplissement de certaines règles. Mais je crois qu'ils n'ont pas mesuré l'impact d'une telle mesure compte tenu de la situation du marché publicitaire ».
De son côté, le groupe public assure que la progression de ses recettes publicitaires ne dépassera pas 1,3 million d'euros et que « ce projet ne saurait avoir ni pour objet ni pour effet de perturber les marchés publicitaires ».
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