In presenza dell'ultima voce di Radio Londres ancora in vita - Franck Bauer -, il sindaco del comune francese di Colombey-les-Deux-Eglises nell'Alta Marna, ha intitolato una piazza a quella che i francesi occupati conoscevano come la voce della libertà. Place Radio Londres si trova a breve distanza dalla tomba del generale De Gaulle, l'uomo che incarnò la Francia Libera. Fortemente voluta dalla associazione Amis de Radio Londres, la piazza è la prima a essere intitolata alla stazione radio che ospitava i rappresentanti di molte nazioni che dall'esilio cercavano di informare e tenere su di morale i rispettivi concittadini rimasti in patria.
Franck Bauer, uno dei componenti della redazione francese, una voce rimasta nella memoria di una nazione grazie al suo incoraggiante appello "Les Français parlent aux Français", ha raccontato le sue memorie in un libro pubblicato qualche anno fa da Bayard: "40 à Londres, L'espion qui veinait du jazz".
Franck Bauer, uno dei componenti della redazione francese, una voce rimasta nella memoria di una nazione grazie al suo incoraggiante appello "Les Français parlent aux Français", ha raccontato le sue memorie in un libro pubblicato qualche anno fa da Bayard: "40 à Londres, L'espion qui veinait du jazz".
En présence de la dernière voix vivante des “Français parlent aux Français”, Franck Bauer et du président de l’association, l’ancien journaliste Jean Lanzi, la première “place Radio Londres” de France a été inaugurée hier à Colombey.
“Radio Londres” trouve sa place à Colombey-les-Deux-Eglises
Les amis de Radio Londres ne pouvaient rêver meilleur emplacement. En contre-bas du cimetière abritant la dernière demeure du général de Gaulle, une vaste esplanade ombragée par un imposant noyer porte depuis hier après-midi le nom de “place Radio Londres”. C’est le tout premier endroit public en France à être ainsi baptisé. Et le fait que ce soit à Colombey-les-Deux-Eglises en rajoute à la satisfaction des promoteurs du souvenir de cette radio historique. A commencer par son président, l’ancien journaliste Jean Lanzi évidemment présent hier à l’heure de lever le voile sur la plaque commémorative. Lui qui veut « perpétuer la mémoire de Radio Londres par tous les moyens » espère voir fleurir d’autres places éponymes « dans de grandes villes de France. » C’est le souhait aussi manifeste de la dernière voix vivante de cette aventure médiatique hors du commun en la personne de Franck Bauer, Troyen de naissance, ancien des Forces françaises libres qui fut, pendant quatre ans, speaker sur Radio Londres, « un peu le PPDA de l’époque », a confié non sans humour Franck Bauer qui fêtera demain ses 90 printemps.
« Ici Londres »
Et l’émotion fut vive lorsque devant la plaque commémorative l’ancien annonceur et producteur des studios de la BBC lâcha au micro l’illustre phrase : « Ici Londres, les Français parlent aux Français. » « Je suis toujours ému de redire cette phrase », a souligné Franck Bauer qui raconta comment il avait quitté la France en 1940, comment et quand il fut amené à croiser le général de Gaulle dans les couloirs de la BBC.
« A cette époque-là, on se demandait qui il était. Personne ne savait qu’il deviendrait le personnage historique qu’il est devenu », a raconté Franck Bauer venu déjà à plusieurs reprises à Colombey, notamment le jour des obsèques du général de Gaulle. Personne ne veut oublier ce qui s’est passé et Jean Lanzi qui, très jeune, a écouté Radio Londres espère donner du « souffle » à ce souvenir. Quel symbole pouvait être plus fort que d’inaugurer cette nouvelle place - qui ne portait jusque-là pas de nom - à Colombey ? « Une date forte, un espace nouveau » qu’a eu plaisir d’inaugurer Pascal Babouot, le maire de Colombey qui, il y a un an et demi, avait répondu favorablement à l’appel de l’association “Radio Londres”.
Plus de 300 timbres, diffusés dans plus de 40 pays. Charles de Gaulle est sans nul doute le personnage historique français qui aura le plus “prêté” son image à la philatélie. Et c’est aujourd’hui un timbre à l’effigie du futur Mémorial de Gaulle qui sera officiellement mis en vente à compter du 15 juillet. C’est donc en avant-première que ce timbre a été présenté hier à Colombey-les-Deux-Eglises. Le bureau de poste temporaire, installé à côté de la mairie, n’a pas désempli de l’après-midi. Les visiteurs se sont arraché ce nouveau timbre créé et gravé en taille douce par Elsa Catelin tandis que d’autres se ruaient sur les cartes éditées et affranchies par l’Association philatélique de Haute-Marne dont le président, Jean-Pierre Maure, ne cachait pas sa satisfaction au vu du succès remporté par l’opération. La Poste reçoit chaque année une moyenne de 1 200 demandes de créations de timbres spécifiques. « Seules 50 sont retenues », a souligné dans son discours le délégué départemental de La Poste en Haute-Marne, Serge Janot qui a rappelé la genèse de ce projet avec, au départ, l’idée de créer un timbre devant accompagner l’ouverture du Mémorial.
Présenté aussi au salon Planète timbre
Celle-ci devra encore attendre quelques semaines (jusqu’en septembre) mais il était important que ce timbre soit présenté le 18 juin à Colombey en avant-première de sa diffusion nationale.
A noter qu’il était aussi possible de le découvrir dès hier au salon Planète Timbre qui se déroule en ce moment au parc floral de Paris. « Mais je ne voulais pas que les Haut-Marnais soient moins bien traités que les Parisiens », a insisté dans son discours Bruno Sido, président du Conseil général, heureux que ce timbre puisse être présenté en ce 18 juin, « temps fort de la vie du général de Gaulle. » Mais la prochaine date clé à Colombey-les-Deux-Eglises sera bien évidemment le 10 octobre, date, comme l’a confirmé hier Bruno Sido, de l’inauguration du « plus important bâtiment jamais construit par le Conseil général ». Bruno Sido a réaffirmé son souhait de voir cet équipement culturel ouvrir ses portes au public courant septembre.
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