04 ottobre 2010

DR France: no allo stallo, radio digitale anche "parziale"

L'associazione DR France, un consorzio di operatori che in Francia promuove l'adozione della radiofonia digitale firma insieme ad alcuni network radiofonici commerciali (AFRICA N1, CONTACT, CROONER, JAZZ RADIO, LA RADIO DE LA MER, MFM, OUI FM, RADIO FG) il costruttore britannico Pure e il fornitore di servizi infrastrutturali VDL un appello affinché venga superata la fase di stallo che sta ritardando l'avvento della radio numerica in una Francia che già da due anni si è dotata di un inquadramento legislativo in tal senso, definendo 19 città pronte all'attivazione delle licenze a operare nello standard T-DMB. Ricordo che in questo momento è in corso l'ennesima indagine governativa sulle aspettative del mercato, inchiesta che dovrebbe concludere la sua missione in novembre.
Accusando alcuni grossi network di aver messo i bastoni nelle ruote del progetto, i firmatari dell'appello chiedono in pratica di partire comunque sulla base delle richieste già pervenute al regolatore CSA, lasciando una porta aperta alle radio che ancora non hanno preso una decisione o che si sono dette contrarie. Una sorta di lancio a partecipazione ridotta chiamato RNTest, che offra la possibilità di entrare in futuro nel sistema dei multiplex digitali a chi oggi preferisce restarne fuori. Il testo completo dell'appello si può prelevare qui. Faccio notare come DR France faccia leva, per promuovere la digitalizzazione del mezzo, su una caratteristica del modello diffusivo della radio che raramente viene presa in considerazione: a differenza della radio via Internet, la radio analogica o digitale che sia permette di salvaguardare l'anonimato degli ascoltatori attraverso la non tracciabilità dei sistemi di ricezione.

(…)
1. La Radio Numérique Terrestre : la Radio gratuite et anonyme

Si la radio de demain ne passe pas par la Radio Numérique Terrestre, elle passera alors par Internet et par le téléphone mobile qui nécessite un abonnement payant. Cela aura logiquement pour conséquence que la radio du futur sera payante et que l’auditeur perdra son anonymat (puisque la traçabilité est avérée que l’on téléphone ou que l’on navigue sur Internet). Savoir quelle radio vous avez écouté ce matin dans votre salle de bain, c’est ouvrir une porte très dangereuse : celle de permettre une intrusion dans la vie privée de chaque auditeur.

Or, la Radio Numérique Terrestre, comme la FM ou les Grandes Ondes, est non seulement gratuite mais sauvegarde totalement l’anonymat de ses auditeurs. La radio doit rester ce qu’elle a toujours été et représenter un symbole de liberté et d’accessibilité à toutes et à tous.

6. La Radio Numérique Terrestre : déjà inscrite dans la loi

Aujourd’hui, la Radio Numérique Terrestre n’est pas un projet, elle est déjà inscrite dans la loi française. Pourtant, elle a été remise en cause par quatre groupes de radios nationales privées. Cela a donc pour conséquence de retarder son lancement et de facto de faire prendre à la France beaucoup de retard. Les constructeurs sont forcément dans une positon délicate puisqu’en parallèle, la loi les oblige à équiper tous les récepteurs de radio vendus en France de puces permettant de recevoir la Radio Numérique Terrestre . Cette situation est intenable et une décision doit être prise car cet immobilisme est nuisible tant pour les opérateurs, les constructeurs que pour les millions d’auditeurs en France et ne respecte pas de facto les dispositions de la loi.

7. Les conditions d’une relance rapide de la Radio Numérique Terrestre

Si certains opérateurs radio ont des questions légitimes (techniques, économiques) qui nécessitent effectivement des réponses précises qu’elles sont en droit d’attendre ; d’autres semblent plutôt s’y opposer pour des raisons purement stratégiques ce qui a pour conséquence de repousser sans cesse
le lancement de la Radio Numérique Terrestre en France.
Pour que la Radio Numérique Terrestre soit un succès, nous avons conscience qu’un certain nombre de conditions doivent être remplies :

- obtenir une implication des Pouvoirs Publics qui doivent donner un signal fort ;

- lever certaines interrogation techniques ou financières aux opérateurs afin d’obtenir le consensus le plus large possible ;

- relancer la procédure d’appels à candidatures dans les 19 villes choisies par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel en 2008 ; dans le cas où un nouveau report serait décidé, nous demandons à ce que cet appel reste ouvert à ceux qui le désirent, c’est ce que l’on appelle le RNTest.

Le RNTest permettra de satisfaire les radios qui souhaitent encore du temps pour se lancer dans cette aventure sans hypothéquer l’avenir de la Radio Numérique Terrestre et priver plus longtemps encore les auditeurs du droit qui leur revient de profiter de cette avancée technologique majeure.
Cependant, nous insistons sur le fait que le RNTest n’est pas la solution que nous privilégions ; elle ne doit être qu’une solution alternative et de transition dans le cas d’un nouveau report du lancement officiel de la Radio Numérique Terrestre. Cela ne doit pas remettre en cause la forme de l’appel à candidature en Radio Numérique Terrestre qui doit être le même pour tous sur la base d’une norme technique unique à tous les opérateurs.
Pour conclure, Nous, signataires de cette lettre, demandons à tous les opérateurs et acteurs de la radio en France de mettre de côté leurs intérêts particuliers afin de ne pas mettre en péril l’avenir de la radio du futur.

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