01 settembre 2010

Tunisia, nuova stazione FM. Anzi due

Torno a ringraziare la puntualissima Newslinet, che mi ha dato modo di approfondire gli sviluppi dell'emittenza privata tunisina, bacino che per qualche settimana all'anno ho la possibilità di sorvegliare direttamente dalle coste di Favignana. Provo a ricambiare subito il favore della notizia data stamane dagli amici di Consultmedia - l'imminente nascita di Shems FM - con quella della prossima apertura di un'altra emittente privata, ancora senza nome, battezzata da alcuni organi di stampa Radio Gueddiche, dal cognome di uno dei fondatori della società editrice, Maghreb Prod. & Com.
Dopo Mosaïque FM (di Belhassen Trabelsi, cognato del Presidente Zine El Abidine Ben Ali) e Jawhara (di Néji M'hiri), che però hanno coperture regionali, e la religiosissima Zeitouna FM, ecco dunque due newcomers, tra i quali Shems FM (secondo Business News da cui ho tratto il primo articolo, Shems significa "sole"). Anche qui, guarda caso, l'editore ha forti legami politici: addirittura la figlia del presidente tunisino Ben Ali, sposata tra l'altro all'uomo d'affari Marouane Mabrouk, uno dei tre fratelli di una famiglia di magnati della finanza. Cyrine Ben Ali Mabrouk è la cofondatrice di Tunisia Broadcasting SA e la sua emittente (nella foto la sede di Tunisi), potrà operare sull'intero territorio nazionale su sette frequenze, partendo inizialmente da Tunisi e Sfax. Il debutto sarebbe fissato entro settembre con contenuti assolutamente generalisti.
Dopo la storia su Shems FM trovate anche quella sul progetto radiofonico di Maghreb Prod. & Com. e un terzo pezzo che nel maggio scorso anticipava l'arrivo di queste nuove stazioni radio, fornendo qualche dato interessante sul valore del mercato pubblicitario tunisino: una ventina di milioni di dinari, torta che potrebbe anche lievitare per tutti con l'arrivo di due nuovi player.

Toute la lumière sur Shems FM, la nouvelle radio privée tunisienne
25/08/2010
Cette année, la rentrée dans le paysage audiovisuel tunisien ne sera pas comme les autres. Elle sera marquée, notamment, par le lancement au grand public, à la fin du mois de septembre, de la 4ème radio privée en Tunisie baptisée Shems FM signifiant soleil en arabe. Après «Mosaïque FM », « Jawhra FM » et « Radio Zitouna », c’est un nouveau soleil qui brillera sur les ondes, avec une équipe déjà bien rodée.
Dotée d'un capital de 1,5 MDT, promue et présidée par Cyrine Ben Ali Mabrouk, « Shems FM » injectera indéniablement un nouveau souffle au paysage radiophonique tunisien.
Du côté des Berges du Lac se dresse, majestueusement, un nouveau bâtiment. Tendance, design et très moderne, il vient s’ériger au coin du principal boulevard de ce quartier d’affaires huppé de Tunis.
En y pénétrant, on ressent l’ambiance studieuse. Celle du lancement d’un grand projet. Certains collaborateurs sont dans leur bureau, les animateurs en réunion et les responsables contrôlent soigneusement les travaux de finition du siège.
On est à la dernière ligne droite d’avant le lancement grand public. Un lancement très attendu, aussi bien par la concurrence, tellement tout a été tenu sous silence jusque-là, que par les auditeurs.
Beaucoup d’encre a coulé jusque-là, mais sans laisser filtrer l’essentiel, soit la programmation détaillée, les fréquences…
Le mot d’ordre à « Shems FM », pour le moment, est « motus et bouche cousue », en attendant la révélation générale, lors d’une rencontre de presse prévue, à la veille du lancement, pour annoncer la naissance de la radio, la programmation, les animateurs, et les sept fréquences attribuées à la nouvelle station et qui couvriront tout le territoire de la Tunisie ou presque… Même le logo sera dévoilé au cours de cette conférence.
N’empêche. Fethi Bhoury, Directeur Général et Lotfi Zeghdana, Directeur général adjoint, chargé de la promotion de l’antenne, ont accepté de laisser filtrer quelques indiscrétions pour Business News.
On nous confirme, d’ores et déjà, que la nouvelle station de radio n’aura ni de vocation musicale, ni sportive, ni culturelle. Elle sera généraliste, grand public dont la programmation concoctée est destinée à toutes les tranches d’âge. « Il y aura des émissions thématiques, avec un contenu diversifié et de qualité, susceptible d’attirer l’intérêt des Tunisiens », précisera Fethi Bhoury.
Lotfi Zeghdana ajoutera que « la radio se classe dans la catégorie des médias audiovisuels généralistes, à contenu thématique. Nous avons élaboré une programmation dans laquelle, le Tunisien peut se retrouver, se projeter et se reconnaître. Qu’il soit homme, femme, ménagère, jeune ou moins jeunes, chacun trouvera son compte en se branchant sur les fréquences de Shems FM ».
Par ailleurs et contrairement à Jawhara et Mosaïque, Shems FM a une licence nationale et pourra diffuser ses émissions sur pratiquement tout le territoire de la République par le biais de sept fréquences. « Shems FM » sera, sans aucun doute, un redoutable concurrent, notamment aux radios régionales publiques, qui bénéficient du plus haut taux d’audience dans leur zone de fréquence.
L’objectif du management est clair : la radio se veut le miroir de la société tunisienne et le reflet des préoccupations des Tunisiens.
Confidentialité de pré-lancement oblige, il faudra cependant attendre la deuxième quinzaine du mois de septembre pour avoir les détails sur la programmation et les animateurs qui meubleront les ondes et tiendront compagnie aux auditeurs. M. Zeghdana s’est contenté de nous informer que la programmation comprend entre autres, des talk Shows, de l’interactivité, du divertissement et de l’information. Il y aura une programmation ciblée et on proposera un contenu thématique.
« Il est évident qu’il y aura de la musique sur Shems Fm. Néanmoins, elle sera un outil d’accompagnement et non pas l’essence de la station radio », a ajouté le Directeur général.
L’équipe est composée d’une trentaine d’animateurs jeunes et très motivés, sans compter les correspondants régionaux et les collaborateurs externes. Ce qui porte le nombre de l’équipe à environ une cinquantaine, précise Lotfi Zeghdana.
Bon à noter : tout est soigneusement préparé par une équipe de professionnels, compétents et expérimentés, dont le parcours assez riche et diversifié, a été exploité pour la mise en place d’une grille intéressante.
En effet, à la tête de « Shems FM », figure Cyrine Ben Ali Mabrouk qui n’est pas à sa première création d’entreprise puisque c’est elle qui a fondé le FSI Planet Tunisie. Au poste de Directeur Général, qui aura la délicate mission de chapeauter toute l’équipe et de s’occuper des questions administratives et autres, les promoteurs de la station radio ont choisi Fathi Bhoury, qui était le DG de Planet. Il sera assisté par une compétence non moins négligeable, en l’occurrence Lotfi Zeghdana, qui aura une tâche pas aisée, celle de promouvoir l’antenne. Lotfi a déjà fait ses preuves en la matière et a démontré un professionnalisme et une compétence hors pair.
Avant se passer à Shems FM, pour contribuer à son lancement, il occupait le poste de directeur du marketing de Sabrine, relevant du groupe M’Zabi. Il a plusieurs cordes à son arc puisqu’il était également directeur de la communication du complexe touristique, Djerba Explore ; consultant à Mosaïque FM, responsable du développement d’une régie publicitaire, et secrétaire général de la Chambre syndicale nationale des Agences de Communication Publicitaires.
Shems Fm a, également, fait appel à Amel Smaoui, dont la mission est d’assurer le poste de directrice de la programmation. Mme Smaoui n’est pas inconnue du grand public qui l’a découverte, il y a quelques années, dans la fameuse émission « Chems Alik », sur la défunte chaîne, « Canal Horizons ». Depuis, la jeune femme a fait ses preuves et a poursuivi son bonhomme de chemin dans le paysage audiovisuel. Entre Mosaïque FM, où elle a assuré l’animation, pendant quelque temps, avant de s’envoler en France, où, elle a travaillé chez TV5, pour revenir par la suite, chez Nessma TV et figurer dans l’équipe managériale de la Star Academy. Elle n’a d’ailleurs quitté Nessma TV que tout récemment pour Shems FM.
Les journalistes de la nouvelle station seront dirigés par Imed Ketata, un professionnel du secteur, qui occupera le poste de directeur de la rédaction et chapeautera par conséquent, le travail des journalistes, reporters et animateurs de la station. M. Ketata a assuré pendant longtemps la présentation du 20 heures dont il a été également le rédacteur en chef sur Tunis 7.
Maintenant, tous les ingrédients sont dans la marmite et le tout se prépare sur un feu doux en attendant le lancement officiel, prévu à la fin du mois de septembre 2010. Une date à laquelle, les auditeurs, se réveilleront sur les voix de nouveaux animateurs, une nouvelle programmation et le démarrage d’une nouvelle station radio, dans le paysage audiovisuel national.

***

La nouvelle Radio de Naoufel & Mourad

2010-06-29

La rentrée sera audio-visuelle en Tunisie. Arrivée du bouquet Canal Plus et lancement de deux nouvelles stations radio : celles de Tunisia Boradcasting et de Maghreb Prod & Com.

L’un est enseignant universitaire, spécialisé en création d’entreprise, management et Tics, le deuxième est ingénieur centralien (Lyon), converti en finances et devenu directeur financier chez L’Oréal (France et Maroc), avant de se lancer dans le consulting international de haut niveau en Europe. Tout deux ont eu en commun l’idée de lancer une station radio innovante, généraliste mais avec une bonne dose d’économie, de finance, de management et de business, bref, d’esprit entrepreneurial. Rendez-vous sur les ondes à la rentrée. Eclairages.
Naoufel Ben Rayana, 43 ans, fait partie des pionniers de la presse électronique. Dès la fin des années 90, il met en ligne avec des partenaires analystes financiers, le premier journal on-line économique, Tustex. Sérieux, précis, jamais démenti. En 2010, il réduit sa voilure d’enseignant universitaire pour développer d’autres entreprises, notamment ExcelJob, une plateforme de recrutement et de soutien à l’emploi.
Mourad Gueddiche, 39 ans, exerce pendant près de 15 ans en tant que directeur financier, puis décide d’élargir ses horizons en optant pour le consulting international de haut niveau en Europe. Son ambition est de revenir s’installer en Tunisie, pas loin de Hammamet, retrouver ses racines et sa famille. Et pourquoi pas, lancer un projet.
Liés par l’amitié, les deux amis qui ne cessent de se voir, à Tunis et à Paris, caressent le doux rêve de monter « une radio en couleur ». Une station moderne, branchée, dédiée à la jeunesse qui veut entreprendre, réussir, réaliser son ambition, s’accomplir. Tout deux finissent par converger vers le même concept, en l’adossant à une plateforme multimédia, à forte valeur ajoutée technologique.
Le projet rédigé, les premières études finalisées, ils ont déposé leur demande et obtenu l’autorisation. Ainsi naquit Maghreb Productions et Communication, leur société constituée, début de l’année dont ils en seront les cogérants.
Commence alors la course à la concrétisation. Des locaux ont été choisis, sur la route de la Marsa, les équipements sont commandés et les équipes sont en cours de constitution. La direction de l’antenne a été confiée à une professionnelle de l’audiovisuel, Mme Najoua Rahoui qui avait fait ses premières armes à Canal Horizons et ses preuves à Hannibal TV. Des annonces de recrutement sont publiées dans la presse, mais aussi sur ExcelJob et tout s’accélère. « Oui, il y a de la place pour une 2ème radio à Tunis et plus ! »
Comment s’appellera cette radio ? On préfère ne pas le dire pour le moment. Mais tout semble se préparer discrètement. Quelle sera son aire de diffusion ? Deux zones : le Grand Tunis et Sfax, dans une première étape, avant extension. Le choix de Sfax, comme deuxième aire de diffusion est judicieux. Cette grande métropole du Sud qui compte plus d’un million d’âme est férue de Radio. Sa station régionale, fondée en 1961, a été un foyer de rayonnement culturel et le conservateur de la mémoire patrimoniale. Portée jadis sur ondes courtes et moyennes, elle se faisait capter au-delà du Centre et du Sud, jusqu’en Egypte et une bonne partie de l’Algérie avec une forte audience en Libye. Sa migration sur la bande FM l’a réduite aux limites de la région. Heureusement que sa mise sur internet lui redonne désormais des ailes planétaires. Une radio privée ne pourra que la stimuler et élargir le choix des auditeurs dans ce gouvernorat qui compte plus de 2500 entreprises et près de 60 000 étudiants.
Mais, la raison du choix de Sfax trouve également sa justification à travers des considérations économiques. Une audience utile pour les annonceurs et un site riche en marques soucieuses de communiquer.
Entre le chantier, la technique, les équipes et les équipements, Naoufel et Mourad n’ont pas une minute de répit. Pas de droit à l’erreur, et une forte détermination pour réussir. Délai fixé : la rentrée en septembre.
Y a-t-il de la place pour une deuxième radio privée à Tunis ? Oui, répondent-ils d’après leurs études. Surtout si elle réussit l’équation de son concept en musique, divertissement, sport, et business. D’autres créneaux seraient également disponibles pour d’autres stations. Pour le plus grand bonheur des auditeurs.

***

Tunisie. La guerre des radios aura lieu

Vendredi, 28 Mai 2010

Jusqu’ici, une sorte de concurrence feutrée régnait entre les radios tunisiennes, publiques et privées. Désormais, ce sera la guerre ouverte. Car bientôt deux nouveaux acteurs vont faire leur entrée sur ce marché. Ils pourraient en modifier assez profondément l’équilibre.
Les deux nouvelles radios seront lancées respectivement par Tunisia Broadcasting SA, une société créée par Cyrine Ben Ali Mabrouk en association avec les groupes Bayahi et Chakib Nouira, et par Maghreb Productions & Communications, une société de production multimédia et de communication, créée par Mourad Gueddiche et Naoufel Ben Rayana. Deux acteurs qui n’entendent pas jouer les seconds rôles. Surtout le premier.

Un tournant historique

Outre des moyens financiers appropriés – on parle d’un investissement de quelques millions de dinars –, les promoteurs du projet de Tunisia Broadcasting SA constituent un véritable «commando de choc » avec trois femme et hommes d’affaires qui n’en sont pas à leur coup d’essai.
La création de ces deux stations marque un nouveau tournant dans l’évolution de ce secteur dont la composante privée a vu le jour il y a seulement sept ans. C’est en effet fin 2003 que la première radio privée – Mosaïque FM (MFM), en l’occurrence – voit le jour. Limitée dans un premier au Grand Tunis, sa zone de diffusion et étendue en 2005 au Cap Bon. Deux autres paliers sont franchis avec la création de Jawhara FM (2005) puis celle de Zitouna FM (2007).
Tout comme Mosaïque FM et Jawhara FM, la première radio privée nationale –celle en cours de lancement par Tunisia Broadcasting SA – est adossée non pas à un mais trois groupes parmi les plus importants de Tunisie.
De fait, si beaucoup de secret entoure encore ces deux projets, les éléments d’informations à ce jour disponibles concernant le projet de Maghreb Productions & Communications donnent à penser que ses promoteurs voient «grand ». Pour préparer et lancer leur radio, les actionnaires de cette société font appel aux méthodes les plus modernes à la fois pour le choix du nom de la nouvelle station, la mise au point du contenu de l’offre, etc.

La fin du quasi-monopole de Mosaïque FM

Bien sûr, en face, Mosaïque FM, qui a bénéficié d’un quasi-monopole jusque là, n’entend pas rester les bras croisés. On imagine son équipe déjà en train «brainstormer» pour arrêter la meilleure riposte à l’arrivée annoncée de concurrents de poids. Mais en réalité, la contre-attaque a commencé avant même l’entrée en service des nouvelles radios.
En effet, début mai Mosaïque FM a lancé une campagne de communication sous le thème de «la fréquence supersonique», pour annoncer l’extension de sa zone de couverture à Bizerte, ainsi qu’au Nord-Ouest (Jendouba, Béjà, Le Kef, Nefza, Siliana et Bou Salem).
Concurrentes non pas entre elles – en raison de l’ancrage régional de chacune d’entre elles –, mais par rapport aux opérateurs publics, les radios privées trustent l’essentiel de la manne publicitaire (en 2009 MFM avec 11,7 millions de dinars et Jawfara FM avec 6,6) ont accaparé près de 90% de l’investissement publicitaire radiophonique dans le pays. Ce sera, on l’a compris, le principal enjeu de la «guerre » qui s’annonce avec les nouveaux arrivants sur le marché de la radio.

Nessun commento: