Un braccio di ferro dall'esito molto incerto che ha già provocato, da lunedì una settantina di morti per le strade della capitale malgascia. E nella giornata di ieri uno dei contendenti dell'aspra lotta polica che insanguina il Madagascar, il sindaco della capitale Andry Rajoelina, proprietario di stazioni radiotelevisive, ha proclamato di avere assunto il controllo dell'isola-nazione, accusando il presidente Marc Ravalomanana di condotta antidemocratica. Sullo sfondo della contesa tra i due c'è la figura dell'ex dittatore del Madagascar Didier Ratsiraka, in esilio ma rappresentato in patria dal nipote Roland, anche lui sindaco a Toamasina, sospeso dalle funzioni e accusato di essersi intascato i soldi delle mazzette relativa a una gara per la raccolta dei rifiuti. Non è molto chiaro se Rajoelina e Ratsiraka junior sono alleati, ma è almeno dal dicembre scorso che il governo cerca di far tacere le emittenti del sindaco di Antananarivo. Prima era stata la volta della stazione televisiva, poi, pochi giorni fa, i microfoni di Viva Radio sono stati messi a tacere dopo la trasmissione di un discorso di Didier Ratsiraka. A quel punto i supporter del sindaco sono scesi in piazza, scatenando le reazioni della polizia. Giovedì Ravalomanana aveva detto che Viva poteva riprendere a trasmettere, ma la situazione continua a restare nel caos.
Madagascar : Le gouvernement s’en prend désormais à Radio Viva
Andry Rajoelina n’en a pas finit de subir le courroux du Président Marc Ravalomanana ! 48 heures après le démantèlement de l’émetteur de télévision de Viva, il vient de recevoir une mise en demeure du ministère des télécommunications pour sa radio privée Viva. Le gouvernement ne semble donc pas faiblir face aux menaces du jeune Maire D’antananarivo.
Dans la nuit de samedi à dimanche 18 janvier, alors qu’après un rassemblement public extrêmement fréquenté, Andry Rajoelina avait décidé de rouvrir sa chaîne de télévision Viva (censurer 1 mois auparavant par le gouvernement), les forces de l’ordre avaient alors procédé à un démantèlement de l’émetteur de Viva, empêchant ainsi toute possibilité de diffusion. Andry Rajoelina avait alors pensé à dresser des barricades pour protéger la petite sœur de Télé Viva, Radio Viva.
Voilà qu’il vient de recevoir une lettre du ministre des Télécommunications, des Postes et de la Communication Bruno Andriatavison : « le contenu des programmes diffusées sur cette station Radio (…) tend à inciter à la désobéissance civile et à ébranler la confiance du public envers les Institutions de la République. Toute violation de ces dispositions met le titulaire devant ses responsabilités et lui fait encourir les sanctions prévues à cet effet ».
Marc Ravalomanana n’a sans doute pas apprécié le fort mouvement populaire qui a suivit le rassemblement de samedi après-midi de Andry Rajoelina, et le fait que ce dernier ait voulu braver son interdiction d’émission de télé Viva. Il doit sans doute penser que Radio Viva est également un puissant moyen de communication pour Andry Rajoelina, moyen qui met bien entendu en faiblesse Marc Ravalomanana lui-même.***
43 killed in Madagascar political violence
28 gennaio 2009
ANTANANARIVO, Madagascar (AP) — The director of Madagascar's main hospital says the bodies of 43 victims of this week's political violence have arrived at the morgue.
Vololona Ralifon of Joseph Ravohanjy Hospital says all but two of the bodies were burned beyond recognition.
She says the other two victims died in the hospital of injuries sustained when Monday's anti-government protests turned violent.
Protesters set ablaze a building in the government broadcasting complex and an oil depot, shopping mall and private TV station linked to President Marc Ravalomanana after the government blocked an opposition radio station.
Opposition leader and capital Mayor Andry Rajoelina accuses Ravalomanana's government of misspending funds and threatening democracy.
THIS IS A BREAKING NEWS UPDATE. Check back soon for further information. AP's earlier story is below.
ANTANANARIVO, Madagascar (AP) — Thousands of opposition supporters demanded the resignation of the president of Madagascar at a peaceful rally Wednesday, two days after violent protests and looting convulsed the capital.
Witnesses at May 13 Plaza in downtown Antananarivo said at least 10,000 people gathered to hear opposition leader and capital mayor Andry Rajoelina call for a general strike to make the Indian Ocean island ungovernable.
Armed police watched the rally but did not intervene.
Rajoelina accuses President Marc Ravalomanana's government of misspending funds and threatening democracy. On Radio Viva on Tuesday, he claimed the military support him and said he was planning to form a transitional government.
A government statement read on independent Radio Antsiva blamed Roland Ratsiraka, nephew of former President Didier Ratsiraka, for damage caused Monday. Rioters set ablaze a building at the government broadcasting complex and an oil depot and private TV station linked to Ravalomanana.
The protests began when Rajoelina's Radio Viva was forced off the air on Monday after it broadcast an interview with the former president.
Ravalomanana and Ratsiraka both claimed the presidency after a disputed December 2001 election. Low-level fighting split the country between two governments, two capitals and two presidents.
Ratsiraka fled to France in June 2002 and the country was reunited. His nephew owns a fruit exporting business in the main port city of Tamatave, east of Antananarivo. It is unclear if Roland Ratsiraka and Rajoelina are allied.***
Le maire d'Antananarivo se proclame en charge des affaires de Madagascar
31 gennaio 2009
ANTANANARIVO (AFP) — Le maire de la capitale malgache Andry Rajoelina s'est proclamé, samedi devant quelques dizaines de milliers de partisans, en charge des affaires du pays, mais le président Marc Ravalomanana a réaffirmé dans la soirée être "le président de ce pays".
"Puisque le président et le gouvernement n'ont pas pris leurs responsabilités, je proclame que je vais gérer toutes les affaires nationales à partir d'aujourd'hui", a assuré M. Rajoelina, 34 ans, depuis la place du 13 Mai, lieu historique de la contestation malgache au coeur d'Antananarivo.
S'adressant à la presse, entouré de son gouvernement dans la salle du conseil des ministres, le président a dédaigné ces déclarations.
"Je reste président de ce pays et je fais le nécessaire pour développer ce pays", a affirmé M. Ravalomanana.
La situation était calme en province, a-t-il ajouté après s'y être rendu vendredi et samedi.
Interrogé sur d'éventuelles poursuites judicaires contre le maire, le président a répondu: "nous avons un ministère de la Justice et aussi une Haute cour constitutionnelle et je crois qu'ils vont prendre leurs responsabilités".
Le président a précisé qu'une délégation dirigée par le Premier ministre se rendrait dimanche au sommet de l'Union africaine d'Addis Abeba.
Dans la capitale éthiopienne d'ailleurs, le président de la Commission de l'UA Jean Ping a averti samedi soir que "tout changement anticonstitutionnel à Madagascar sera condamné". Ce sont "des principes très clairs", a-t-il dit à l'AFP et à RFI.
Devant ses partisans, le maire a franchi une nouvelle étape dans son bras de fer avec le chef de l'Etat, annonçant son intention d'engager une procédure de destitution. "La demande du départ immédiat du président Ravalomanana sera déposée au Parlement pour suivre la procédure légale", a-t-il ajouté, quasi-invisible derrière des gardes du corps.
"Nous sommes en train de mettre en place le gouvernement de transition et c'est moi qui vais gérer le gouvernement", a-t-il ajouté, avant de lancer un appel solennel à différents organismes publics. "Je fais appel à la banque centrale pour qu'elle ne délivre plus d'argent au gouvernement. Je demande à tous les ministères de fermer à partir de lundi. J'appelle les forces de l'ordre à nous rejoindre. A présent, je vais donner les ordres", a-t-il dit sous les acclamations.
Ces déclarations interviennent après plusieurs rassemblements de masse à Antananarivo, des pillages et la mort depuis lundi d'au moins 68 personnes, selon la gendarmerie.
A peine connu lorsqu'il s'est lancé à la conquête de la mairie d'Antananarivo il y un peu plus d'un an, celui que l'on appelle "Andry TGV" pour son caractère fonceur s'est imposé depuis son élection le 12 décembre 2007 comme le principal opposant à M. Ravalomanana, au pouvoir depuis 2002.
Il a su capitaliser sur son nom les frustrations des Malgaches durement touchés par la hausse mondiale des prix alimentaires, leur ressentiment face à ce qu'ils considèrent comme des privations de la liberté d'expression.
La fermeture mi-décembre de la télévision du maire, "Viva", a servi de déclencheur au mouvement d'Andry TGV.
Samedi, la foule s'est dispersée rapidement et dans le calme. Les forces de l'ordre étaient absentes de la place du 13 mai et de ses environs.
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