26 novembre 2008

Giornalista di Radio Okapi ennesima vittima in Congo

Una vedova, tre orfani e l'indignazione delle poche ONG che seguono le tristi vicende del giornalismo africano in un continente in perenne stato di guerra etnica, religiosa, economica. E' tutto quel che resta di Didace Namujimbo: l'ultima vittima, lo avrete letto, delle azioni contro la libertà di informazione in Congo DR. Didace lavorava per Radio Okapi, della fondazione svizzera Hirondelle (che nel 2007 aveva già avuto il suo morto ammazzato, il redattore Serge Maheshe).
Il giornale tedesco TAZ illustra molto bene i rischi corsi dalle poche voci radiofoniche alternative all'emittente di stato, che cercano di diffondere notizie e un po' di speranza in zone percorse da gruppi armati governativi e ribelli. La radio nazionale la lasciano stare, tutte le altre bene che vada vengono saccheggiate e chiuse di forza. Mentre IFEX, organizzazione che conta il numero dei morti tra i corrispondenti di guerra, segnala che un'altra presunta vittima, Alfred Munyamaliza Bitwahiki Njonjo, della emittente comunitaria RACOU, dato per disperso all'inizio di novembre, in realtà si era rifugiato in un campo della missione ONU, il MONUC.
Un altro giornalista, il belga Thomas Scheen, che lavora per la Frankfurter Allgemeine, è stato sequestrato e poi rilasciato da truppe mai-mai del Partito resistente congolese.

Bukavu : Didace Namujimbo, journaliste de Radio Okapi, tué la nuit dernière

Sud-Kivu | 22 Novembre 2008

Encore un journaliste de Radio Okapi tué à Bukavu. Didace Namujimbo a été abattu d'une balle à la tête par des inconnus la nuit de vendredi à samedi près de son domicile vers "Vamaro" au quartier Ndendere dans la commune d’Ibanda.
Didace Namujimbo a été abattu près de chez lui vers 21h30, alors qu’il revenait à son domicile. Il a été abattu par des inconnus. Les voisins, qui étaient chez eux en ce moment là, ont entendu des voix de gens qui discutaient. Quelques temps après, ils ont entendu des coups de feu, mais ils ne sont pas sortis. C’est seulement vers les petites heures du matin, quand ils sont sortis, qu’ils l’ont découvert qui gisait là. Et ce sont ses voisins qui nous ont donné l’heure à laquelle ils ont entendu les discussions et les coups de feu.
Premier témoignage du Procureur de la République, près le tribunal de grande instance de Bukavu, Jacques Melimeli : « Nous avons été sur les lieux. Nous avons constaté qu’une balle l’a atteint au cou. Et, il en est mort sur le champ. Nous avons d’abord levé le corps. Nous l’avons emmené à l’hôpital général de référence de Bukavu où on est entrain de procéder à l’autopsie. Nous avons saisi aussi la douille de la balle qui a tué la victime. Pour le moment, l’expertise médicolégale de l’hôpital général de référence de Bukavu est entrain d’être faite pour déterminer si la balle est sortie du corps, et combien de balles ont atteint le corps. »
Didace Namujimbo laisse une veuve et trois orphelins. Il est le deuxième journaliste de Radio Okapi à être tué à Bukavu. Rappelons que Serge Maheshe, secrétaire de rédaction a été abattu dans la nuit du 13 au 14 juin 2007.

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Journalisten im Kongo
Kritik unerwünscht

Journalisten im Kriegsgebiet der Demokratischen Republik Kongo leben in ständiger Gefahr und vom Übersetzen für ihre ausländischen Kollegen. VON DOMINIC JOHNSON

Didace Namujimbo war in der ostkongolesischen Stadt Bukavu auf dem Weg nach Hause, als er mit einem gezielten Schuss getötet wurde. Unbekannte Attentäter lauerten dem kongolesischen Chefredakteur der lokalen Station des UN-Senders Radio Okapi gegen 21 Uhr am Abend des vergangenen Freitag auf und feuerten ihm eine Kugel in den Hals. "Er war sofort tot", erklärte Staatsanwalt Jacques Melimeli. Erst am nächsten Morgen entdeckten Kinder die Leiche.
Bukavu liegt außerhalb des Kriegsgebietes im Osten der Demokratischen Republik Kongo; es ist die Hauptstadt der Provinz Süd-Kivu, südlicher Nachbar der umkämpften Provinz Nord-Kivu. Aber das nicht aufgeklärte Attentat wirft erneut ein Schlaglicht auf die prekäre Situation der Medien im Ostkongo. Der 34-jährige Namujimbo, seit zwölf Jahren im Metier, war der zweite getötete kongolesische UN-Journalist in Bukavu nach Serge Maheshe, der am 13. Juni 2007 vermutlich von Soldaten erschossen wurde.
Ebenso wie der Mord an Maheshe erregt nun auch der an Namujimbo die Menschen in der Ein-Millionen-Stadt Bukavu. Am Samstag trieb die Polizei mit Tränengas wütende Jugendliche auseinander, die aus Protest gegen den Mord Straßen mit brennenden Reifen blockiert hatten. Am Montag gab es eine gigantische Trauerfeier in der katholischen Kathedrale der Stadt.
Journalisten im Ostkongo leben gefährlich. Aus Nord-Kivus von Rebellen belagerter Provinzhauptstadt Goma berichten Mitarbeiter des kongolesischen Staatssenders RTNC - das einzige Radioprogramm außer dem des UN-Senders Okapi, das landesweit ausgestrahlt wird - von Einschüchterungen und Einschränkung der Berichterstattung durch ihre Chefs. Ein Journalist gibt die geltende Direktive wieder: Es herrscht Krieg; RTNC ist ein Regierungssender; deswegen müssen RTNC-Nachrichten immer im Sinne der Regierung sein. Fliehende und plündernde Soldaten kommen daher bei RTNC nicht vor, sondern nur beim UN-Sender Okapi, was dessen Arbeit wiederum aus Regierungssicht wie Rebellenpropaganda aussehen lässt.
Unabhängige Sender gibt es nur noch in der 500.000-Einwohner-Stadt Goma sowie in entlegenen Teilen der Provinz. In der Frontstadt Kanyabayonga hingegen wurde das lokale Radio communautaire von Regierungssoldaten verwüstet. Und im Gebiet der Rebellenbewegung CNDP (Nationalkongress zur Verteidigung des Volkes) unter Laurent Nkunda gibt es gar keine unabhängigen Radios mehr, denn die Rebellen legen viel Wert auf die Deutungshoheit über die Situation.
Den kirchlichen Sender Radio Colombe in der Distrikthauptstadt Rutshuru verwüsteten CNDP-Truppen bereits vor einem Jahr; nun, bei blutigen Kämpfen mit zahlreichen Toten in Rutshurus Vorstadt Kiwandja am 4. und 5. November, wurde auch das dortige Radio Racou geschlossen. Leiter Alfred Nzonzo Bitwahiki wurde allerdings nicht - wie zunächst behauptet - von CNDP-Truppen getötet: Er tauchte zwei Tage lang unter und meldete sich dann auf Radio Okapi zu Wort.
Die meisten Journalisten der Region müssen ohnehin ihren Lebensunterhalt dadurch verdienen, dass sie den vielen eingeflogenen ausländischen Reportern als Fixer und Übersetzer zuarbeiten. Das bringt Geld, kann aber auch gefährlich sein, wie die Entführung des FAZ-Korrespondenten Thomas Scheen im umkämpften Kiwandja am 4. November zeigte. Mit ihm wurde auch der lokale Journalist Charles Ntiryica gekidnappt, ein ehemaliger Okapi-Mitarbeiter, der für Scheen übersetzte. Alle Geiseln kamen schließlich mit dem Leben davon.

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Un reporter belge et ses collaborateurs libérés; un autre journaliste donné pour mort retrouvé vivant

Country/Topic: République démocratique du Congo Date: 07 November 2008 Source: Journaliste en danger (JED) Person(s): Thomas Scheen, Charles Ntiricya, Alfred Munyamaliza Bitwahiki Njonjo (Nzonzo)

(JED/IFEX) - Journaliste en danger (JED) exprime son soulagement après la libération, ce vendredi 7 novembre 2008, de Thomas Scheen, journaliste belge correspondant en Afrique du journal allemand "Francfurter Allgemeine Zeitung", son interprète congolais Charles Ntiricya ainsi que de leur chauffeur. Les trois personnes avaient été enlevées mardi 4 novembre 2008 à Rutshuru, territoire situé à 75 Km de Goma, capitale provinciale du Nord Kivu, à l'est de la RDC, par des combattants Maï Maï du PARECO (Parti des Résistants Congolais).
JED condamne toute tentative de se servir des journalistes pour obtenir des revendications politiques ou militaires, et demande à tous les protagonistes de la guerre qui sévit à l'Est de la RDC de ne rien faire qui puisse mettre en danger la vie des professionnels des médias qui ne font que leur métier.
Thomas Scheen et ses deux collaborateurs congolais s'étaient rendus dans cette partie de la RDC pour réaliser un reportage sur la prise de Kiwanja et de Rutshuru par les troupes du CNDP. Après leur enlèvement, les trois personnes étaient gardées à Mabenga dans le Parc de Virunga. Contacté par un correspondant de JED à Goma, le chef du PARECO, Sendugu Museveni, avait déclaré que "son mouvement exigeait que les troupes du CNDP évacuent la localité de Kiwanja avant de libérer les trois personnes".
Alfred Munyamaliza Bitwahiki Njonjo, journaliste présentateur du journal parlé en kinyarwanda à la Radio communautaire Ushirika (RACOU), donné pour mort, par plusieurs sources, lors des affrontements entre les troupes du CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) et les combattants Maï Maï du PARECO dans le territoire de Rutshuru, est bien vivant comme a pu le vérifier JED après plusieurs recoupements. Dans un entretien téléphonique, Njonjo ainsi que Faustin Tawite, également journaliste de RACOU, ont affirmé à JED qu'ils se sont refugiés, le 7 novembere dans la journée, dans un campement de la MONUC craignant pour leur vie.
Pour rappel, la RACOU, seule radio présente à Kiwanja, a été pillée, le 4 novembre, par les hommes du CNDP dans la foulée des affrontements qui les ont opposés aux combattants Maï Maï. Tous les journalistes travaillant pour cette station de radio se sont alors dispersés pour échapper à ce qui ressemblait à une action de représailles. Par la suite, la maison de Njonjo a été attaquée et incendiée.
Dans un communiqué diffusé, jeudi 6 novembre, JED, a exprimé ses vives préoccupations au sujet de la situation sécuritaire des journalistes et collaborateurs des médias, congolais et étrangers, pris entre les feux des belligérants. Par la même occasion, JED demandait à la MONUC d'user de toutes ses prérogatives pour sécuriser les professionnels des médias en plein exercice de leur métier.

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