01 marzo 2008

Nantes, eurolitigi alla stazione multiculturale

Ho trovato questa strana storia radiofonica sul sito dell'Agence Bretagne Presse, che ha raccolto a sua volta un articolo apparso su Journal La Mée, settimanale di Châteaubriant, nel dipartimento Loire-Atlantique. I fatti si svolgono nella non lontana città di Nantes, dove dallo scorso maggio sui 101.3 in FM trasmette Euradio-Nantes, una stazione sperimentale finanziata da associazioni e con fondi europei che gioca sulla dicotomia locale-internazionale attraverso una formula multiculturale molto azzeccata. Periodicamente Euradio accoglie squadre di giovani giornalisti europei che per sei mesi lavorano (dietro un compenso solo nominale, meno di 400 euro) alla creazione di programmi cha compongono la variegata offerta anche multilinguistica dell'emittente.
Tutto bene dunque? Pare di no, La Mée rivela infatti che i dipendenti fissi di Euradio sono in perenne conflitto con la direttrice e ideatrice del progetto, Laurence Aubron. Hanno perfino scritto una lettera aperta ai membri dell'associazione che gestisce Euradio, denunciando incomprensioni e vessazioni, tentativi di licenziamento, insulti da parte di una responsabile che per la verità non avrebbe mai nascosto di avere "un putain de caractère", in italiano "un carattere di merda". Sarebbe un peccato se tutto dovesse finire, come usa dire, in quella raccapricciante sostanza. A parte il fatto che il progetto vale qualcosa come 500 mila euro all'anno, i palinsesti di Euradio sono davvero ben fatti.

Euradio-Nantes... ou radio-dommage?

Une radio est née à Nantes en mai 2007 avec la fréquence 101.3 fm. Un concept intéressant mis au point par Laurence Aubron, la directrice actuelle : une radio « locale internationale », qui traite l’actualité nantaise en la mettant en perspective avec le quotidien des autres pays européens. Son but : «contribuer à l’édification d’une conscience citoyenne européenne faite de cultures, d’initiatives et de sensibilités diverses venant des quatre coins de l’Europe». Dans ce cadre elle accueille 8 jeunes journalistes européens, venus à Nantes pour six mois. Hongrie, Roumanie, Allemagne, Suède, Espagne, Portugal, Grèce ...

Elle offre des émissions originales : des matinales, «l’accent de midi» , «elle est Babel la vie?» , «Euroscopie» et, chaque jour, une photo d’Europe : une vieille femme allemande, tout ridée, un gamin violoniste à rome, et une terrasse aménagée dans le village hippie de Christiania (Danemark) Cette plongée pendant 6 mois, dans une ville inconnue, permet aux jeunes journalistes d’approfondir leur métier, de passer de la théorie à la pratique : chercher l’information, confronter les points de vue, apprendre le rythme d’une radio sous la pression du direct, expérimenter les échecs comme les enthousiasmes, se battre pour augmenter l’écoute. Une belle idée de radio fabriquée par des journalistes avec des étudiants étrangers en fin de formation, apprenant la radio, les regards croisés et l’information sans frontières.
Ah l’écoute! C’est une tâche de longue haleine. Les spécialistes estiment qu’il faut au moins 3 ans pour se faire connaître et fidéliser des auditeurs.
La radio est largement financée par divers partenaires nantais, sur des fonds publics : la ville de Nantes et Nantes-Métropole, le Conseil Général, le Conseil Régional, l’Union Européenne … On parle de 400 000 à 500 000 euros. Ce n’est pas rien. Mais, selon Mme Aubron, il s’agit d’un projet pilote en Europe, appelé à se reproduire dans une autre ville européenne.

Stress??

Est-ce le stress dû à des difficultés de gestion? Est-ce un problème de management caractériel? En tout cas les jeunes journalistes étrangers apprennent de belles choses sur la gestion du personnel et sur l’application du Droit du Travail. Tenez, le le 10 janvier 2008, les cinq salariés permanents ont écrit à l’ensemble de l’association qui gère la radio, sous forme de lettre ouverte. Des termes assez durs qui correspondent sans doute à une «ambiance» .
Cette lettre évoque «un conflit permanent entre la directrice et son équipe. Une directrice qui a concédé dès le mois de mai, qu’elle n’avait pas d’expérience de travail en équipe, qu’elle n’avait pas l’esprit collectif et qu’elle avait un "putain de caractère "».
(continua)


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