Bureau DR France lancia un clamoroso allarme riprendendo un articolo apparso oggi sul quotidiano economico Les Echos, secondo cui Radio France avrebbe deciso di rinunciare al suo diritto di prelazione su quelle che sarebbero state le frequenze dei nuovi multiplex DAB+ in Francia. Ricordo che il percorso della radio numerica francese è sempre stato piuttosto accidentato. Anni fa era arrivata la strana decisione di rendere ufficiale l'adozione del sistema T-DMB, con l'idea di veicolare anche contenuti di tipo televisivo. Due anni fa il rapporto dell'inviato governativo David Kessler era giunto alla conclusione che con tale premesse il progetto di digitalizzazione della radio sarebbe costato troppo. Il primo oppositore a questi progetti, curiosamente, è sempre stato il mondo dei grandi network commerciali, spaventati dalla necessità di investire in una tecnologia di dubbia utilità.
Poi sono accadute un po' di cose, in particolare il successo di una sperimentazione DAB+ voluta a Lyon dalle radio locali e sponsorizzata da Pure. E il CSA, il regolatore francese, ha subito rilanciato, alla fine dello scorso anno, il discorso. I suoi piani prevedevano l'offerta di una prima tranche di frequenze entro il 2012 per una ripartenza bruciante nell'arco dei prossimi 18 mesi. Ma i regolamenti impongono di dare la priorità all'ente pubblico per la definizione dei multiplex e se l'ente pubblico si dice disinteressato (per motivi economici, ovviamente) sembra difficile che la radio digitale partirà lo stesso. Il sistema DAB+ obbliga infatti a investire in infrastrutture condivise che per le piccole emittenti regionali, locali e associative risulterebbero proibitive. Per sapere come andrà a finire si attendono gli esiti di una riunione che dovrebbe tenersi entro la settimana a palazzo Matignon, la sede del Governo francese.
Le gouvernement enterre la radio numérique terrestre?Il a décidé de ne pas demander de fréquences pour Radio France, ce qui l'empêchera d'être de l'aventure. Reste à savoir ce que va faire le CSA : maintenir les appels à candidatures, ou les déclarer infructueux compte tenu de l'absence d'un acteur de poids.Un enterrement de première classe. Selon nos informations, le gouvernement s'apprête à faire un arbitrage lourd de conséquences pour la relance de la radio numérique terrestre (RNT). Il a en effet décidé de ne pas préempter de fréquences pour Radio France dans le cadre des appels à candidatures pour les villes de Paris, Marseille et Nice, qui viennent d'être relancés par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). La décision doit être prise formellement cette semaine, à l'occasion d'une réunion interministérielle à Matignon. Dans le cadre de chaque appel à candidatures, le service public a un droit prioritaire sur les fréquences disponibles, qui doit être exercé par le gouvernement.Cela signifiera que le groupe audiovisuel public ne sera pas sur la RNT, pas plus que les grands groupes privés (Lagardère, RTL, NRJ et NextradioTV) qui militent contre cette relance.Pour le CSA, la pilule est amère. Enlisé depuis 2009, le dossier de la radio numérique terrestre était ressorti de terre à la fin de l'hiver, suite à la décision du régulateur de relancer les appels à candidatures pour Paris, Marseille et Nice. En mai, le CSA est allé plus loin en publiant un calendrier pour de nouveaux appels à candidatures dans vingt zones, afin d'assurer à la RNT une couverture de 60 % du territoire. Malgré l'opposition des radios historiques, le CSA avait tenu bon et était décidé à lancer coûte que coûte la RNT. Pour créer une dynamique, à défaut du soutien des grands groupes privés, il comptait sur les radios indépendantes (Nova, FG, Espace Group...) visant une extension de leur diffusion, sur des nouveaux entrants comme la chaîne d'information Euronews, mais aussi sur Radio France . « Sans Radio France, toute relance de la RNT est impossible. La RNT est en état de mort clinique », estime un observateur. Reste à savoir ce que va faire le CSA : maintenir les appels à candidatures, ou les déclarer infructueux compte tenu de l'absence d'un acteur de poids.Dans le dossier de la RNT, le CSA a toujours dû faire face à l'opposition du gouvernement. C'était le cas sous la précédente majorité, ça l ‘est aussi avec la nouvelle. Aujourd'hui, l'Elysée ne voit pas d'un bon oeil la RNT : David Kessler, conseiller de François Hollande en charge des médias et de la culture, a rédigé un rapport très prudent sur le sujet il y a deux ans. De plus, la raison budgétaire a fini par peser : lancer Radio France dans l'aventure de la RNT signifiait plusieurs millions d'euros de dépenses en plus pour la radio publique.
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