10 gennaio 2008

Già due le vittime dietro al microfono

Pronti, partenza, ti sparo. Il nuovo anno è appena arrivato e ci sono già due vittime nella categoria ad alto rischio dei giornalisti e imprenditori radiofonici nelle nazioni in via di sviluppo e nelle zone di conflitto, cioè praticamente dappertutto nel mondo. Il 2 gennaio in Honduras è stato ucciso a rivoltellate José Fernando González, fondatore di Radio Mega di Santa Barbara, 150 km a nord ovest di Tegucigalpa. Che aveva avuto la brillante idea di ritornare nel suo Paese dopo anni di radiofonia negli Stati Uniti.
Matan a empresario de radio en Honduras
02 de Enero de 2008, 05:46pm ET

TEGUGIGALPA (AP) - El empresario de radio José Fernando González fue asesinado a tiros por desconocidos en la entrada de una radioemisora de su propiedad, informó el miércoles la policía.
González, de 35 años, fue atacado a balazos por los sujetos que llegaron la tarde del martes al edificio de la radio Mega, en un barrio de la ciudad de Santa Bárbara, a unos 150 kilómetros al noroeste de Tegucigalpa.
"Los tipos andaban en un vehículo, sin placas, uno de ellos se bajó, llamaron a la víctima y en el portón de acceso le disparó en tres ocasiones", dijo a la AP el comisario Wilmer Torres, de la oficina de prensa de la policía.
Torres indicó que "es muy poca la información que se tiene, porque no hay testigos. Se encontraba solo, era un día libre", en alusión al feriado de las festividades de fin del año.
El periódico El Tiempo informó que González vivió por varios años en Estados Unidos, donde laboró como locutor en varias estaciones de radio. Hace cinco años fundó la radio Mega.
Tra l'altro il quotidiano El Tiempo scrive che González era interessato soprattutto alle questioni musicali, era un grande difensore dei gruppi musicali locali, che su Radio Mega avevano sempre uno spazio. Difficile pensare che si sia trattato di un cantante respinto.
Passano sette giorni e la violenza si sposta in Niger, dove nella regione dei Tuareg il movimento MNJ combatte un'aspra guerriglia contro le autorità governative. Ho dovuto consultare l'eccellente Conflict Barometer 2007 dell'Heidelberg Institute for international conflict research per capirci qualcosa, sembra che le popolazioni locali della regione dell'Agadez protestino contro lo sfruttamento selvaggio dei filoni di uranio. Bastoni, fucili, kalashnikov, bazooka? Macché. Direttamente mine antiuomo. Gli assi stradali e persino le strade delle città importanti vengono disseminati di mine che triturano qualsiasi malcapitato. L'ultimo, la notte scorsa, è toccato al povero Abdou Mahamane, direttore della radio privata R & M di Niamey. Le mine hanno raggiunto la capitale e giustamente i nigerani si preoccupano.

Niger: un journaliste nigérien tué par une mine à Niamey
09.01.08 | 11h11

Un journaliste nigérien, Abdou Mahamane, directeur de la radio privée R et M, a été tué mardi soir dans l'explosion d'une mine à Niamey, a appris mercredi l'AFP auprès de cette radio.
C'est la première fois qu'une mine explose dans la capitale alors que de nombreuses grandes villes du pays ont été touchées par de telles explosions depuis le début du conflit touareg en février 2007 dans la région d'Agadez (nord).
L'explosion a eu lieu vers 22H30 (21H30 GMT) dans la périphérie ouest de Niamey. Le véhicule du journaliste a sauté sur une mine enfouie sur une route non bitumée.
"Notre collègue est mort déchiqueté sur le champ", a indiqué mercredi la rédaction de la radio.
Mercredi, R et M, la première radio privée nigérienne fondée au début des années 90, a interrompu ses émissions pour diffuser des chants religieux à la mémoire du défunt.
Deux personnes sont mortes et quatre autres avaient été grièvement blessées à la mi-décembre par des mines antichar à Maradi (centre-sud) la capitale économique du Niger, et à Tahoua (nord-ouest).
D'autres mines ont été désamorcées de justesse à Dosso, à une centaine de kilomètres au sud de Niamey et dans la région de Zinder, la deuxième ville du pays.
Les mines ont surtout fait de nombreuses victimes militaires et civiles dans le nord du pays où tous les axes routiers en sont infestés, selon les autorités locales.
Depuis le début de ce conflit, l'armée et le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ, rébellion touareg) s'accusent mutuellement de poser des mines sur les axes routiers du Nord
Fin novembre, le ministre de la Sécurité, Albadé Abouba, avait mis en garde contre les "actes de sabotage et de terrorisme" du MNJ contre des "intérêts vitaux" dans les centres urbains.
Le due parti avverse di accusano a vicenda di usare le mine per colpire la popolazione innocente. Ma l'MNJ afferma che quando a morire così sono dei giornalisti indipendenti, il primo a dover essere sospettato è il governo, non i ribelli.

Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) dénonce fermement l'assassinat du Directeur de la Radio RM de Niamey suite à l'explosion d'une mine, et présente ses condoléances à la famille du défunt Mr Abdou Mahamane suite à cet assassinat odieux.
Après l'emprisonnement des journalistes, aujourd'hui le régime de Niamey les tue.
Ce régime qui a perdu le sens de l'orientation est en train de disséminer des mines partout où besoin est, afin d'accuser gratuitement les Combattants de la Justice qui condamnent l'usage des mines surtout contre les citoyens.
On se rappelle de celle de Tahoua et de Tanout.
On se souvient aussi de ce garde Républicain qui a été accusé à tort d'avoir posé une mine à Tanout et qui a dénoncé sur plusieurs radios, le complot ourdi par l'administration locale, c'est à dire les représentants de l'Etat.
Aujourd'hui, c'est le tour de Niamey, et comme par hasard, cet attentat gouvernemental a visé les journalistes, la première radio privée du Pays : radio RM.
Après la censure faite aux médias, Tandja passe à la vitesse supérieure en leur brandissant la menace de mort.
Que cherche-t-on à prouver?
Qui cherche-t-on à incriminer?
Le MNJ a toujours encouragé les journalistes qui voulaient relayer son combat, même si le régime actuel les condamnent à des peines de mort, ou les assassine.

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