04 settembre 2007

La musica alla radio, seminario in Sorbona

Leggendo ieri l'annuncio di un seminario sui contenuti musicali della radio che si terrà a Parigi il prossimo 29 settembre (e nel quale ritroviamo come esperto l'amico Albino Pedroia, dotto ricercatore ticinese trapiantato in Francia), mi sono tornate in mente le recenti dichiarazioni di Giordano Sangiorgi presidente della associazione AudioCoop sui positivi effetti ottenuti dall'iniziativa dello scorso 21 giugno, giornata in cui AudioCoop, insieme ad altre associazione di artisti indipendenti, aveva invitato il pubblico a boicottare l'ascolto dei network radiofonici troppo orientati a trasmettere musica straniera. Secondo le ricerche Knowmark, agenzia di monitoraggio dei network, questo sciopero e altre iniziative a favore di una maggiore presenza della musica italiana avrebbero avuto già effetto. I brani italiani sarebbero passati da una soglia del 15% del totale registrata due mesi fa al 25% di oggi. Prossimo appuntamento di rilievo per chi si muove a favore di uno spazio di maggior rilievo per la musica nostrana sarà il MEI, Meeting delle etichette indipendenti, edizione 2007, che si terrà il 24 novembre in occasione della Fiera di Faenza. AudioCoop anticipa che tra i partecipanti di questo salone sulla musica italiana esterna ai grandi circuiti commerciali stranieri ci sarà Pietro Folena, chiamato a discutere dei contenuti della nuova proposta di Legge sulla Musica.
Sulle complesse relazioni tra il mondo della produzione e dei consumi musicali da un lato e del'emittenza radiofonica dall'altro, l'istituto di ricerche GRER, Groupe de Recherches et d'Etudes sur la Radio organizza un incontro intitolato Musique, Radio et Nouveaux Medias. Qualcosa mi dice che la discussione sarà molto stimolante, almeno a giudicare dal testo della presentazione, che riporto qui nella sua integrità. Come forse sapete, la Francia ha introdotto fin dal 1994 una legge che impone alle stazioni radio la trasmissione di una quota minima di produzione musicale francese. Il dibattito che si terrà all'università Parigi 1, la mitica Sorbona, parte da questo presupposto per analizzare gli effetti di questa legge sulla programmazione e i risvolti - che molti ritengono non positivi - sull'industria discografica e più in generale la distribuzione e il consumo della musica attraverso Internet e gli altri media elettronici (per esempio il telefono cellulare, che potrebbe in futuro avere un ruolo importante sulla scia di prodotti hardware come Apple iPhone). Ad Albino spetterà il compito di introdurre i temi in discussione e gli esperti che interverranno. Tra i documenti consultabili in preparazione (o come surrogato di una mancata partecipazione) al convegno, il GRER suggerisce la lettura di "Indicateurs de la diversité musicale dans le paysage radiophonique - Rapport annuel 2006" pubblicato nel giugno 2007 per iniziativa dell'Observatoire de la musique della Cité de la musique parigina. La dettagliata relazione, che mette a confronto i format e la tipologia dei contenuti musicali radiotrasmessi in Francia, è stata commissionata dal governo francese e il PDF può essere prelevato dal link che troverete in fondo al testo di presentazione del seminario GRER.

Musique, Radio et Nouveaux Medias
le samedi 29 septembre 2007, le GRER (Groupe de Recherches et d'Etudes sur la Radio) organise un séminaire sur ce thème,
de 9 heures 30 à 12 heures 30, à Paris

La diversité musicale sur les ondes des radios françaises est une réalité. L’introduction du principe de quotas de diffusion d’artistes d’expression francophone, en 1994, y contribue de manière active. Néanmoins, en liaison avec l’industrie musicale, les effets de cette politique sont plus discutés. Les ventes des CD audio et DVD musicaux sont en nette décroissance, tandis que la diffusion musicale à travers Internet ou la téléphonie mobile pose de nouvelles problématiques.
Quelles ont été les évolutions de la programmation musicale à la radio depuis les années 1990? Quel avenir pour les quotas de diffusion? Quel rôle joue le tiers secteur (radios associatives) dans la diversité musicale? Quel futur pour la relation entre les secteurs de la filière musicale, les secteurs radiophoniques, les nouvelles technologies et les nouveaux médias? À travers les interventions de chercheurs et de professionnels, ces différentes questions seront traitées.

LES INTERVENANTS:

Président : André Nicolas (Responsable de l’Observatoire de la musique)

• Introduction : Albino Pedroia (Consultant, maître de conférences associé Sciences Po Paris)

• Didier Aaron (CSA, Chef du département Radio, Direction des programmes)

• Hervé Glévarec (Chercheur CNRS – CLERSE)

• Tristan Jurgensen (Directeur des études RTL, RTL 2 et FUN Radio)

• Henri Landré (Programmateur Musical, Jet FM Nantes)


LE LIEU

Université Paris 1, Sorbonne Panthéon - INHA (Institut National d'Histoire de l'Art)

6, Rue des Petits Champs, 75002 Paris (Galerie Colbert, Salle René Jullian, 1er Etage)


(Stations de métro : Palais Royal, Pyramides ou Bourse – lignes de bus 29 39, 48 et 67)

Accès libre et gratuit (dans la limite des places disponibles)

À la suite de ce séminaire, l’Assemblée Générale du GRER se tiendra durant l’après-midi du samedi 29 septembre 2007, dans les mêmes lieux, de 14 heures 30 à 17 heures.
L’assemblée générale est ouverte à tous les adhérents et à ceux qui souhaiteraient rejoindre l’association ; le droit de vote est réservé aux adhérents à jour de leur cotisation à la date de la réunion.

Pour plus de renseignements ou précisions:

Jean-Jacques Cheval : chevaly (at) club-internet (dot) fr

Albino Pedroia : pedroia_al (at) yahoo (dot) fr


Séminaire : MUSIQUE, RADIO ET NOUVEAUX MEDIAS

GRER, Groupe de Recherches et d'Etudes sur la Radio


Samedi 29 septembre 2007, de 9 heures 30 à 12 heures 30

Université Paris 1, Sorbonne Panthéon – INHA - 6, Rue des Petits Champs, 75002 Paris

Galerie Colbert, Salle René Jullian, 1er Etage


PROBLEMATIQUE


La diversité musicale sur les ondes des radios en France existe indéniablement. L’introduction du principe de quotas de diffusion d’artistes d’expression francophone, en 1994, dans la législation française y a fortement et activement contribué.
Globalement, les radios sont dans l’obligation de consacrer 40 % de leur programmation à des chansons d’expression française. Plus spécifiquement, la loi prévoit que le CSA peut permettre des dérogations afin de favoriser l’épanouissement de formats spécifiques (modulant plus ou moins les pourcentages de chansons francophones et de nouveaux talents).
Initialement, cette obligation a soulevé une protestation assez vive de la part des radiodiffuseurs. Aujourd’hui, l’intérêt de cette réglementation est largement partagé par les programmateurs. Néanmoins, il convient de souligner un plus fort taux de rotation des artistes francophones par rapport aux artistes internationaux.
Les quotas ont eu un effet positif indéniable pour les artistes francophones : la part des albums francophones dans la commercialisation d’albums a doublé en 10 ans, passant de 17 % des ventes en 1996 à 33 % en 2006. Mais, il est intéressant de constater qu’ailleurs, en Italie par exemple où la loi n’impose pas de quotas, la vente d’artistes italiens se porte très bien également.
Pour autant, les ventes des CD audio, dans le monde et en France en particulier, sont en nette décroissance (- 43,6% en volume et - 44,8% en valeur, entre le premier trimestre 2003 et la même période en 2007) alors que les ventes légales par téléchargement ne prennent pas la relève. Selon l’Observatoire de la musique, les ventes de CD audio et de DVD musicaux ont chuté de 17,6 % au premier trimestre 2007, en comparaison de la même période en 2006. Dans le même temps et depuis plusieurs années, on constate une relative désaffection de la radio de la part des jeunes (notamment les 13-18 ans), alors qu’Internet, et tout particulièrement le haut débit, permettent l’accès à la musique souhaitée, sans restriction.
La téléphonie mobile, même si le phénomène reste marginal pour l’instant, prendra-t-elle progressivement une place complémentaire à la diffusion radiophonique ? Orange a, par exemple, participé au marketing du nouvel album de Madonna (offre exclusive limitée), SFR a diffusé en direct le premier concert en France de Michel Polnareff. Plus récemment Orange était le partenaire des dernières Victoires de la musique…

THEMES DE DISCUSSION

Quelle évolution de la programmation musicale à la radio depuis les années ’90 ?

Quel avenir pour les quotas de diffusion ?

Quel rôle joue le tiers secteur (radios associatives) dans la diversité musicale?

Quel futur pour la relation entre les secteurs de la filière musicale, les secteurs radiophoniques, ceux des nouvelles technologies et des nouveaux médias ?

LES INTERVENANTS:

Président : André Nicolas (Responsable de l’Observatoire de la musique)

• Introduction : Albino Pedroia (Consultant, maître de conférences associé Sciences Po Paris)

• Didier Aaron (CSA, Chef du département Radio, Direction des programmes)

• Hervé Glévarec (Chercheur CNRS – CLERSE)

• Tristan Jurgensen (Directeur des études RTL, RTL 2 et FUN Radio)

• Henri Landré (Programmateur Musical, Jet FM Nantes)

Pour préparer ce séminaire…

Indicateurs de la diversité musicale dans le paysage radiophonique - Rapport annuel 2006 (établi à partir d’un panel de 31 radios), André Nicolas, responsable de l’Observatoire de la musique - juin 2007

http://www.culture.gouv.fr/culture/dmdts2006/publications/paysage-radio2006.pdf

2 commenti:

Anonimo ha detto...

Sinceramente sono molto contrario a questa iniziativa! In genere preferisco ascoltare musica internazionale... la musica italiana mi piace davvero poco o niente! Il livello della qualità musicale nelle radio è già basso e se dovessero aumentare la musica italiana (che secondo me è già troppa) la qualità della prrogrammazione musicale sarà ulteriormente più basso! A quel punto converra ascoltare solo Radio Radicale e le altre radio solo parlate!

Andrea Lawendel ha detto...

Volutamente non sono entrato nel merito della validità di una legge come quella che i francesi hanno imposto a tutela dei contenuti autoctoni. Né di una iniziativa come lo sciopero dell'ascolto di musica straniera promosso a giugno da AudioCoop e altri. Lascio questa e altre analisi (il testo di presentazione del seminario è molto promettente) agli esperti che si ritroverranno a Parigi. Mi interessa solo che sulla relazione tra radiofonia vecchia e nuova e mercato della musica si discuta. Non so se accusare i network radiofonici italiani di esterofilia eccessiva. Gran parte della musica trasmessa, italiana e no, a me sembra pessima, ma devo ammettere che i miei sono gusti musicali tutt'altro che mainstream. Sarebba già un bel passo avanti la creazione di formati ben riconoscibili e la direzione artistica di programmi che non siano le solite veline consegnate da quelle quattro o cinque case discografiche che hanno sempre colonizzato le stazioni radio spremendole come limoni e oggi che la vendita dei loro brutti dischi è calo pretendono che le stazioni paghino sontuosi diritti.